Le 23 septembre dernier, une sentence inattendue a été prononcée à l’encontre du célèbre rappeur MHD. Condamné coupable dans l’affaire d’une rixe mortelle survenue en juillet 2018 en région parisienne, l’artiste a écopé d’une lourde peine de 12 ans de réclusion criminelle, bien que l’avocat général ait requis une peine encore plus sévère, soit 18 ans de prison.
Depuis l’annonce de cette décision judiciaire, les avocats et les proches du rappeur sont restés silencieux, malgré les déclarations répétées d’innocence du rappeur tout au long de cette affaire. Mohamed Sylla avait maintenu son innocence pendant le procès, mais en vain. Il dispose désormais de dix jours pour faire appel de sa condamnation.
MHD : Un rappeur dans la tourmente
Pour l’heure, les avocats du « Prince de l’Afro Trap » n’ont pas divulgué ses intentions quant à la suite à donner à cette affaire qui a suscité des réactions dans le monde du rap, notamment celles de Booba et La Fouine.
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Lors du procès, trois individus ont été acquittés, tandis que cinq coaccusés du rappeur ont été condamnés à des peines de prison allant de 10 à 18 ans. Le jour du verdict, le concepteur de l’Afro Trap est demeuré imperturbable face à la décision du tribunal et a été immédiatement placé en détention.
Depuis lors, aucune nouvelle n’a filtré de son entourage. Plusieurs éléments semblent incriminer l’artiste dans cette affaire, notamment l’utilisation d’un véhicule pour renverser la victime, les témoignages de personnes prétendant l’avoir reconnu sur les lieux du crime aux côtés des autres agresseurs, ainsi que des vidéos de caméras de surveillance. Cependant, l’artiste conteste catégoriquement ces faits, affirmant qu’il se trouvait au domicile familial au moment du meurtre, en présence uniquement de sa sœur en tant que témoin.
La situation en prison
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En attendant de connaître sa décision quant à un éventuel appel de cette condamnation, il est intéressant de noter que MHD avait déjà évoqué son premier séjour difficile en prison, lorsqu’il avait été incarcéré en avril 2020 avant d’être libéré en juillet de la même année.
« C’est dur. J’ai été 4 mois sans pouvoir voir mes proches », avait-il déclaré à l’époque lors d’un interrogatoire, ajoutant : « Je consulte le psy de la prison parce qu’ils m’ont mis dans un coin isolé. Je ne me sens pas bien. Je n’arrive pas à l’expliquer. Pour moi, c’est dur d’en parler ».