25 novembre, Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, jour dédié à ladite lutte en vue d’éradiquer les violences contre le genre. Depuis 1999, cette journée a été initiée afin de faire valoir donc la cause féminine.
Chapeauté par la Professeur Bakayoko Ly Ramata, ledit ministère a initié deux semaines entièrement consacrées à mener des actions en faveur de la gente féminine. ”16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre”, tel a été nommé le programme du ministère de Bakayoko Ly Rama. Avec pour thème “Zéro violence domestique : je m’engane ” il s’agit par cette initiative d’inviter l’ensemble des communautés à s’associer au combat. Le programme se poursuivra du 25 novembre au 10 décembre 2020.
L’année dernière l’ONG de défense des droits de la femme (CPDEFM) révélait par une enquête que plus de 70% des femmes sont victimes de violences conjugales à Abidjan. Une conclusion déjà alarmante qui s’est malheureusement accentuée avec le récent confinement dû à la crise sanitaire relative à la COVID -19.
D’après plusieurs ONG en charge de la protection de la famille, des femmes et des enfants, les difficultés économiques, le confinement à domicile et le couvre-feu en Côte d’Ivoire ont provoqué une explosion des violences conjugales.
Pour l’heure d’autres chiffres de ressentes enquêtes n’ont pas été révélées par le Ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant.
Rappelons que le 25 novembre marque la journée internationale de l’élimination de la violence à l’égard des femmes, elle doit sa date au massacre de trois sœurs dominicaines, les “Mariposas”. Les trois sœurs mourraient injustement massacrées à la même date en 1960.
Cet article est réservé aux abonnés. Déjà abonné ?
Enquêtes, interviews, analyses…
Abonnez-vous et accédez à tous nos articles en illimité !