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Longtemps blessé à la cheville, le buteur colombien a retrouvé le sourire depuis cet été à Portimonense, au Portugal.



Lorsqu’il est arrivé en Europe, au FC Porto, Jackson Martinez s’est rapidement construit une réputation de serial buteur. Recruté pour pallier le départ d’Hulk au Zenit, le compatriote de Radamel Falcao a quitté les Dragons après trois saisons et 67 buts inscrits en 90 matches de championnat lusitanien. Ce dernier pensait ensuite faire décoller sa carrière chez un grand d’Europe. La suite n’a été qu’un cauchemar. À l’Atlético de Madrid, le natif de Quibdó-Chocó a été un incroyable flop (2 buts).

Parti en Chine après seulement une saison passée dans la capitale espagnole, Jackson Martinez n’a jamais retrouvé son rendement d’antan. Depuis, il a fait son retour sur le Vieux continent, du côté de Portimonense, en première division portugaise. Auteur de 4 buts en 10 matches de Liga NOS, le Colombien ne boude pas son plaisir. Car si sa carrière en a pris un sacré coup, c’est surtout à cause d’une vilaine blessure à la cheville. « Ce sont d’énormes victoires (les buts marqués) ! Les gens ne voient que les matches et les réseaux sociaux. Ils n’ont pas toutes les informations nécessaires pour savoir ce que j’ai vécu. Un cauchemar qui a failli m’enlever le rêve de revenir à la compétition », a-t-il déclaré dans les colonnes de Record. Un cauchemar qu’il a détaillé.

Des douleurs quotidiennes

« Ç’a été une bataille sans repos. Soit je persistais et je revenais jouer, soit j’abandonnais. Le plus facile aurait été d’abandonner vu les moments difficiles que j’ai vécus. Parfois, je me disais que c’était impossible. Mais ma volonté était toujours plus forte que la douleur. C’est une bataille quotidienne ! À chaque entraînement, à chaque fois que je vais au lit pour dormir. Presque toutes les nuits, vers 3h-4h du matin, mon sommeil est interrompu à cause de douleurs au pied. M’entraîner ne m’est pas facile non plus. Je ne peux pas m’entraîner deux ou trois jours de suite. Je voulais travailler comme les autres, mais les médecins m’ont dit que c’était impossible. Les douleurs ne disparaissent pas, mais elles diminuent. Ces améliorations sont minimes, mais pour moi c’est important. Pendant les matches, j’ai une grosse envie de jouer, mais parfois, quand je n’en peux plus, je me dis que je devrais demander à être remplacer. Mais quand ça arrive, je serre les dents et je n’abandonne pas ».

Toujours obligé de composer avec ses douleurs tenaces, Jackson Martinez peut se féliciter d’avoir réussi son pari de rechausser les crampons. « La plus grande douleur aurait été de ne pas rejouer. (…) Portimonense a été le seul club qui a ouvertement pris le risque d’engager un joueur qui pouvait rejouer au football… ou pas. » Soulagé d’avoir retrouvé le chemin des filets, le Colombien ne sait pas s’il pourra tenir pendant plusieurs saisons. Mais son expérience rappelle en tout cas à quel point la carrière d’un joueur, aussi fort soit-il, peut basculer à tout moment.

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