Le Président ougandais, Yoweri Museveni, a vivement critiqué la Banque Mondiale suite à sa décision de suspendre tout nouvel apport financier en réponse à la loi anti-LGBTQ controversée adoptée par le gouvernement ougandais. La Banque Mondiale a affirmé que cette loi était en contradiction avec ses principes fondamentaux, ce qui a conduit à la suspension des financements futurs.

Le gouvernement ougandais se prépare à revoir son budget afin de faire face aux conséquences potentielles de cette décision de la Banque Mondiale. Cette situation a suscité des préoccupations quant à l’impact financier sur le pays, et un jeune ministre des Finances a annoncé que des ajustements budgétaires seraient envisagés.

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Position ferme de Museveni

Le Président Museveni a exprimé sa détermination à trouver d’autres sources de crédit pour le pays, affirmant que l’Ouganda cherchait à réduire sa dépendance à l’endettement extérieur. Il a critiqué l’influence des institutions étrangères sur les affaires intérieures du pays et a souligné que l’Ouganda ne renoncerait pas à sa foi, sa culture et sa souveraineté sous la pression financière.

Museveni a noté que la production pétrolière prévue pour débuter en 2025 apporterait des revenus supplémentaires au pays, offrant ainsi une alternative aux financements extérieurs. Il a exprimé l’espoir que la Banque Mondiale pourrait reconsidérer sa décision à l’avenir.

Le gouvernement ougandais prévoit de soumettre au Parlement une révision budgétaire pour prendre en compte les répercussions financières potentielles de la suspension des financements de la Banque Mondiale. Le Ministre des Finances, Henry Musasizi, a annoncé cette démarche devant les membres du Parlement.