D’après la Maison-Blanche, Qassem al-Rimi, leader du groupe islamiste al Qaïda a été tué lors d’une opération antiterroriste au Yémen. C’était le même scénario pour Abou Bakr al-Baghdadi l’un des terroristes de Al Qaïda tué également par les États-Unis le 27 octobre dernier. En effet, après l’élimination d’Abou Bakr al-Baghdadi, le 27 octobre 2019, vient le tour du Yéménite Qassem al-Rimi, chef du groupe Al-Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa).

Suite à un communiqué de la maison Blanche américaine, il s’avère que c’est Donald Trump lui même qui a donné le feu vert afin que l’opération antiterroriste s’effectue au Yemen à la chasse aux terroristes. C’est ainsi que la troupe qui y était a réussi à éliminer le dirigeant du groupe islamiste Al Qaïda dans sa ville natale au Yémen. Qassem al-Rimi, c’est le chef fondateur, parrain et patron du groupe Al Qaïda dans la péninsule arabique.
Il faut dire que les troupes américaines étaient à la pourchasse de Qassem Al-Rimi il y a un moment de cela. Et afin d’inciter de bonnes volontés pour exécuter al-Rimi, la diplomatie américaine a vu double en 2018 la récompense qui sera réservée à la personne qui pourrait capturer Qassem al-Rimi, de 5 à 10 millions de dollars.
Il faut aussi dire que la mort de Qassem al-Rimi a fait régresser et affaiblie beaucoup plus l’Aqpa et le mouvement mondial Al-Qaïda. C’est un succès incroyable pour les USA et selon les autorités, c’est une victoire vers l’extermination total du groupe Al Qaïda. En effet, travaillant autre fois en Afghanistan pour Ousmana Ben Laden, Qassem al-Rimi a fait son entrée dans les rangs du groupe islamiste al Qaïda depuis les années 1990.

Pour rappel, de ceux qui ont été tués, on peut citer l’imam Anwar al-Awlaki, ex-recruteur très influent d’Al-Qaïda, tué par une drone des États-Unis puis le précédent chef d’Aqpa, Nasser al-Wahishi, en 2015, Jalal Belaïdi et alias Abou Hamza al-Zinjibari, un important dirigeant d’Al-Qaïda péri dans un accident en début 2016 avec deux de ses gardes du corps.