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Législatives 2022 : La Démocratie à l’épreuve de décisives Législatives

Pour un pays peuplé de près de 16 millions d’habitants, il convient de rappeler que le Sénégal n’est pas un géant démographique, comparé à des États ouest–africains, voisins, tels que le Nigeria (193,3 millions d’habitants) ou encore le Ghana (24.658.823 habitants), mais n’empêche la République du Sénégal est une démocratie majeure.
En effet, au pays du Président Senghor, le premier scrutin législatif date du 31 octobre 1848 alors que le territoire était toujours sous le joug français. La respiration démocratique semble résolument annihiler les époques de la pensée unique, du Congrès sans débat, du Parti unique; et ce, depuis l’avènement de la première alternance démocratique du 19 mars 2000.
Une marche résolue de consolidation d’acquis démocratiques…
Du coup de fil du Président Abdou DIOUF à Me Abdoulaye WADE en 2000, en passant par les vives félicitations du Pape du SOPI à son challenger, le Président Macky SALL en 2012 (65%), sans oublier le renouvellement de la confiance des Sénégalais à l’actuel Chef d’Etat au sortir de la présidentielle de 2019 (58%), le Sénégal a engagé une marche résolument irréversible vers la consolidation de ses acquis démocratiques.
En République, le respect scrupuleux du citoyen, avec à leur tête celui du Premier des leurs, vis–à–vis des règles du jeu permettront de préserver la quiétude et le commun vouloir de vie commune dans un parfait état. Telle qu’on le dit très souvent, «Les hommes passent, les institutions demeurent». En voilà une des raisons les plus plausibles pour garder le calme et la sérénité, et cela reste valable pour le camp du pouvoir tout comme celui de l’opposition.
Encore que les hommes politiques semblent, d’après le climat qui prévaut au lendemain de chaque scrutin décisif, être un tant soit peu pris de court par un Grand Peuple dont la maturité n’est plus à prouver.
Le Sénégal retient son souffle…
Après les Législatives de ce dimanche 31 juillet 2022, le camp du pouvoir (BBY) et leurs collègues de l’opposition  (YAW–Wallu Sénégal) arguent chacun, en ce le concerne, détenir la majorité à l’Assemblée nationale. C’est que chaque bord prêche pour sa chapelle et la stichomythie entre têtes d’affiche de la coalition Benno Bokk Yaakaar et de l’inter–coalition Yewwi Askan Wi–Wallu Sénégal est à son paroxysme, telle des répliques aux relents de réponse du berger à la bergère.
Pour rappel, alors que les premières tendances se dessinaient et que la soirée électorale se poursuivait tranquillement, la tête de liste nationale de BBY Aminata Touré «Mimi» est sortie nuitamment pour donner des résultats au moment où, dans la soirée, le maire Barthélémy Toye Dias apportait la réplique en taxant l’ancien Premier ministre de «menteuse» en ne manquant pas de faire dans la menace.
Dès le lendemain, de façon formelle, l’inter–coalition YAW–Wallu Sénégal, par la voix du mandataire national Déthié FALL, apportait un sanglant démenti en révélant que la majorité était pour eux. Depuis lors, des deux côtés, les comparses multiplient les sorties pour ruer dans les brancards et s’arroger le droit de donner «ses» propres résultats.
Grosso modo, le Sénégal, dans l’attente des organes habilités à trancher la question de ces décisives Législatives de ce dimanche 31 juillet 2022, retient son souffle. Et l’on espère que l’agréable et véridique voix de Mame Abdoul Aziz SY «Dabakh MALICK» qui retentissait, quand il procédait à l’oraison funèbre de Me Lamine Coura GUÈYE en 1968, sera prise en compte par les membres desdits organes afin que la vérité triomphe au nom du Peuple sénégalais uni et indivis.