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« Le Tchad n’a aucune leçon à recevoir des États-Unis »

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N’Djamena, la capitale du Tchad, a réagi vigoureusement aux déclarations du porte-parole du Département d’État américain concernant la répression meurtrière du 20 octobre. Le ministère de la Justice et des Droits Humains a rejeté les commentaires américains, les qualifiant de « décisions biaisées sous forme d’injonction » et réaffirmant la souveraineté du Tchad.

Dans une déclaration publiée le 20 octobre, le Département d’État américain avait appelé les autorités tchadiennes à ouvrir une enquête sur la répression violente qui a eu lieu ce jour-là. L’appel comprenait également une demande pour identifier les auteurs de cette répression, ainsi que les responsables de la mort de quatre manifestants tués devant l’ambassade des États-Unis à N’Djamena.

Le ministère tchadien de la Justice a souligné que des enquêtes étaient déjà en cours dans les régions où les manifestations avaient eu lieu. Les juridictions compétentes avaient émis des décisions de manière indépendante. De plus, certaines personnes condamnées avaient été graciées dans le cadre de la politique de réconciliation nationale menée par le Président de Transition.

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La répression de la marche pacifique du 20 octobre 2022 contre la prolongation de la transition militaire au Tchad avait suscité des inquiétudes internationales. Selon le gouvernement tchadien, environ 60 personnes ont été tuées, tandis que les organisateurs et la Commission nationale des droits de l’homme ont signalé des chiffres bien plus élevés.

Le ministère de la Justice a réitéré que plusieurs dossiers d’instruction liés à ces événements étaient en cours, gérés par les cabinets d’instruction et la police judiciaire. Il a insisté sur le fait que le Tchad ne tolérerait pas d’ingérence étrangère dans ses affaires judiciaires et dans le respect des droits de l’homme.

Cette réponse ferme du Tchad reflète sa détermination à préserver sa souveraineté judiciaire tout en cherchant à résoudre les questions liées à la répression du 20 octobre dans le cadre de ses propres procédures légales.