Une responsable de l’ONU affirme que les mauvais traitements infligés à la population de Crimée par la Russie se poursuivent. « Nous avons constaté une détérioration significative de la situation là-bas », selon la cheffe de la mission de surveillance des droits de l’homme des Nations Unies en Ukraine.
Une responsable de l’ONU a déclaré vendredi que la Russie continuait de maltraiter des personnes en Crimée, un territoire ukrainien illégalement annexé par Moscou en 2014. « Alors que la Crimée, occupée par la Fédération de Russie depuis 2014, a reçu moins d’attention ces derniers mois, nous avons constaté une détérioration significative de la situation là-bas », a affirmé Matilda Bogner, cheffe de la mission de surveillance des droits de l’homme des Nations Unies en Ukraine.
« Cela inclut les restrictions à l’exercice des libertés fondamentales, la torture et les mauvais traitements, les disparitions forcées et les arrestations arbitraires, et les violations du droit à un procès équitable, ainsi que l’absence de responsabilité pour ces violations des droits humains », a indiqué Bogner.
Elle a fait savoir que 89 personnes ont été poursuivies en Crimée pour « actions publiques visant à discréditer les forces armées de la Fédération de Russie » depuis mars, et que les enseignants de Crimée qui ont refusé d’approuver « l’opération militaire spéciale » de la Russie s’exposent à des représailles et à des sanctions. Les Tatars de Crimée sont exposés à l’intimidation et au harcèlement, aux descentes de police et aux perquisitions domiciliaires, ainsi qu’aux poursuites en vertu d’infractions liées au terrorisme et à l’extrémisme dans les procédures, a-t-elle ajouté.
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