Un nouveau drame humanitaire secoue la bande de Gaza, où au moins 50 personnes ont perdu la vie lors d’un bombardement israélien visant une école transformée en abri par l’ONU. Le ministère local de la Santé confirme le bilan initial, tandis que la chaîne Al Jazeera élève le nombre de décès à 200.

L’école d’Al Fajura, un centre étudiant géré par l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) et situé dans le camp de réfugiés de Jabalia au nord de la bande de Gaza, a été la cible de cette attaque. Des civils, craignant les attaques des forces israéliennes, s’étaient réfugiés dans l’enceinte de l’école, transformée en abri.

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Malheureusement, ce n’est pas la première fois que cette installation de l’ONU est visée par les Forces de défense israéliennes (FDI). Déjà en novembre, une attaque similaire avait causé la mort d’au moins 20 personnes et en avait blessé plus de 50.

L’histoire tragique de l’école d’Al Fajura remonte à la guerre de Gaza de 2008-2009, où une attaque semblable avait coûté la vie à plus de 40 personnes, principalement des civils selon les estimations de l’ONU et de plusieurs ONG. À l’époque, l’armée israélienne avait justifié son action en affirmant que des militants de l’Hamas se trouvaient à l’intérieur de l’école et utilisaient l’endroit pour tirer des roquettes et des mortiers.

Ces attaques répétées contre des installations de l’ONU soulèvent des préoccupations quant au respect du droit international humanitaire. L’ONU a immédiatement condamné ce dernier bombardement, appelant à une enquête indépendante sur cet incident tragique. Les appels à la protection des civils et au respect des zones humanitaires semblent plus pressants que jamais dans ce conflit persistant.

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