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Affaire Mame MBaye NIANG : Ça Sent Une Guerre De Palais



Après les histoires de pognon, les gnons. La curieuse démission non encore confirmée du ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang, cache un jeu intrigant au sein du pouvoir.

Les micmacs au Prodac étant connus depuis le remplacement de Jean Pierre Senghor par Mamina Daffé, l’opinion a découvert subitement le rapport de l’Inspection générale des finances (Igf), censé être confidentiel, être ébruité par un canard proche du pouvoir, Libération, et un site qui a des accointances avec un grand publicitaire. Autant de bizarreries qui viennent mettre à nu la guerre de palais qui fait rage dans le système qui risque d’imploser à cause de son incohérence. Car, désormais, dans les ambitions débordantes, on se glisse des peaux de banane.

Il est, en effet, curieux de constater qu’aucun cacique du régime n’ait voulu se prononcer sur cette démission dominicale. Même le Secrétaire général du gouvernement, prompt à répondre partout de tout, est sous la table. Idem pour la Primature qui clame n’avoir pas encore reçu cette soi-disant lettre de démission du ministre catalogué fils-aîné de la «reine mère». Tout le monde préfère attendre le retour du «Patron», en déplacement au Canada, pour calmer le jeu. Et cela risque de saigner grave dans les jours à venir. A moins que cela ne soit un énième coup de bluff pour arrêter l’hémorragie de l’affaire Prodac. Ou que la Première dame, un des réparateurs de tort du système, ne joue encore les bons offices comme lors de la démission annoncée de l’ancien Secrétaire d’Etat à l’Alphabétisation, Youssou Touré.

Mais, au delà de cette guerre en politiciens, une autre lecture laisse apparaître une sale guerre de télés et de publicitaires. En effet, au delà du crédit donné aux journalistes, le fait qu’un site internet appartenant à un confrère qui émarge dans un groupe de presse d’un publicitaire, ait détaillé le scandale est assez troublant. Surtout que son chef peut bien voir d’un mauvais œil l’arrivée de notre consœur, du cabinet 3 M Universel qui vient de lancer sa chaîne de télévision, pour lui disputer la part de marché de l’Etat. Et pendant ce temps, un autre magnat des médias, ministre-chanteur, lui, était accusé de bien se gaver à la très bonne gamelle des vacances citoyennes. Une soupe bizarrement servie par ce même Mame Mbaye Niang.

Pour un régime qui traque les biens mal acquis et lutte farouchement contre l’enrichissement illicite, c’en est trop. Mais que peut-on attendre de ces rapports de nos vaillants hauts fonctionnaires sur la bamboula aperiste si de nombreux dossiers sont encore sous le coude, comme celui de l’autre qui a brouté le Coud dont Mody Niang, ex-membre de l’Ofnac, a clairement détaillé le palmarès dans nos colonnes.

Alors qu’on accusait le ministre du Tourisme de ne pas maîtriser ses dossiers, avec ses déclarations sur le secteur qui ont fait ricaner plus d’un sur les chaînes françaises, voilà qu’on fait planer de sombres nuages sur le fils de l’imam (Mbaye Niang). Ce qui serait très grave pour quelqu’un qui a passé ses derniers mois aux affaires à chercher à enfoncer dans les abysses le maire de Dakar dans l’histoire de la caisse d’avance qui lui vaut un séjour à l’hôtel zéro étoile.

En 2012, on pérorait sur tous les toits du monde que le Sénégal était entré dans une nouvelle ère, celle de la gouvernance sobre et vertueuse, que plus rien ne serait comme avant, mais à l’épreuve, que nenni. Si on nous promettait le changement, «maintenant», sept ans après, ce «maintenant» n’est pas encore pour tout de suite. Ni pour demain.

Voilà donc autant d’arguments qui devraient donner une sacrée bonne matière à l’opposition au Président Sall à quelques encablures de la présidentielle de février 2019. Mais hélas !

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