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Guinée : le colonel Doumbouya pose des actes illégaux.



La décision du président de la Transition guinéenne, Mamady Doumbouya de renommer l’aéroport de Conakry au nom de l’ancien président Sékou Touré est illégale. Encore plus illégal que le troisième mandat de l’ancien chef de l’Etat Alpha Conte.

C’était du moins l’idée de Tierno Monénembo, écrivain guinéen et lauréat 2017 du Grand prix de la Francophonie.

L’écrivain guinéen Tierno Monénembo a profité de l’occasion pour convoquer une conférence de presse à l’initiative de l’association des victimes du camp Boiro, à Conakry pour condamner la décision du colonel Mamady Doumbouya, qui compte changer le nom de l’aéroport de Conakry au nom de Sékou Touré, Président de la République de Guinée.

Selon l’auteur de « The Elderly Orphans », le colonel Doumbouya n’a aucune légalité pour commettre de tels actes.

« Cet acte est ignoble. C’est un coup de poignard dans le dos de la démocratie de Guinée, mais aussi le plus puissant acte de division jamais posé en Guinée depuis les indépendances », a condamné Tierno Monénembo. Parlant de la portée de l’acte, il a déclaré :

« l’étonnement ne suffit pas, la colère ne suffit pas dans ces circonstances. Ce qui est très important à dire, est que cet acte est complètement illégal. Le colonel Mamady Doumbouya n’a aucune légitimité pour baptiser ou débaptiser un lieu de la République de Guinée ».

Guinee

« Le colonel n’est pas le président de la République, c’est un putschiste. Il est là de fait, parce qu’il nous a débarrassés du régime néfaste d’Alpha Condé. On l’a applaudi pour cela. Seulement, il n’a aucune légitimité, il n’est pas Président de la Guinée. Il n’a rien à décréter, absolument rien. C’est très important de le relever, car je ne sais pas si la Guinée fonctionne à l’envers », condamne le vainqueur du Grand Prix de la Francophonie 2017.

A titre d’exemple de dysfonctionnement, l’auteur rappelle : « En 2010 par exemple, j’avais remarqué que le Premier ministre de Transition signait des contrats miniers. Ce qui est interdit. Un régime de transition gère les affaires courantes ».

Et d’accuser : « Le colonel Doumbouya est dans l’illégalité la plus totale. Son acte est plus illégal que le troisième mandat d’Alpha Condé. Dans un pays normal, il aurait été immédiatement destitué et foutu en prison ».

« Mais la Guinée n’est pas (un pays) normale. Pour la rendre normale, il faut se battre. Il ne faut plus subir. Tout le monde doit se battre. Il faut que les hommes de ce pays se lèvent et se battent contre tous ces gens qui considèrent la Guinée comme leur propriété privée. …Ce combat doit être mené, quel qu’en soit le prix. La liberté à un coût. Il faut que les Guinéens sortent de la léthargie… », a interpellé Tirno Monebo.

Le Grand Prix littéraire des Noirs africains (1986) a dit :

« on ne discute pas avec les barbares. Les barbares, on les combat. Et ce combat doit commencer dès maintenant. Vous avez parlé de procédure judiciaire. Cette procédure judiciaire doit commencer maintenant, à cette heure, à cette minute-là. Il faut que dans la semaine, qu’il y ait quelque chose de concret dans le territoire de la Guinée, au niveau de la CEDEAO ou ailleurs. Mais il faut se battre ».

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