La piraterie maritime, on ne cessera jamais d’en parler. Malgré les nombreux sommets sur la sécurité maritime et les panoplies d’accords signés; le fléau est loin d’être endigué. Le samedi 06 février passé, le golfe de Guinée a été une fois de plus en proie à des pirates marins. Ces derniers ont attaqué un navire.

Les pirates marins ne dorment pas. Ils ne cessent de multiplier les attaques dans le golfe de guinée. Leur dernière opération en date remonte à il y a quatre jours. Ils avaient alors pris d’assaut un navire transportant des produits chimiques. Ledit navire ‘’Sea Phantom’’, battant pavillon des îles Marshall était en route pour la capitale Togolaise quand il a été attaqué pas loin de Bata en Guinée Equatoriale.

Cette nième attaque vient relancer le débat sur l’insécurité en Mer. Le navire a été détourné de sa trajectoire par les pirates avant que ces derniers ne l’attaquent. Le Golfe de Guinée reste ainsi la zone la plus dangereuse pour les navires commerciaux en Afrique et le taux d’incidents s’y déroulant a augmenté de 12% par rapport à l’an 2019.

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Le Togo pour sa part continue de mettre en place des stratégies pour efficacement lutter contre la recrudescence de la piraterie maritime. Pas plus tard qu’aujourd’hui, le ministère de la justice et de la législation a réceptionné 200 ouvrages sur le Droit international de la mer et le Droit maritime, offerts par l’ONUDC. Ceci s’inscrit dans le cadre du Programme mondial de lutte contre la criminalité maritime (GMCP). Il permettra notamment au système juridique de mieux participer à ce fléau devenu endémique dans le Golfe de Guinée.