L’actrice et productrice de films, Yvonne Nelson, affirme qu’elle a renoncé à se battre pour l’industrie cinématographique ghanéenne.

Dans une interview avec Andy Dosty sur Daybreak Hitz, elle a exhorté ses collègues à faire de leur mieux pour se battre en travaillant pour avoir une industrie cinématographique plus dynamique.

« J’ai arrêté de me battre pour l’industrie cinématographique. Que puis-je faire ? Je m’occupe juste de mes affaires et je produis mes films. Je pense que nous devrions travailler en tant que producteurs, et je le fais. Pour le reste, c’est à eux de décider », a-t-elle déclaré.

Yvonne Nelson est l’une des rares actrices à avoir pris sur elle de poursuivre l’héritage de maintenir l’industrie du cinéma active à travers ses films. Cependant, elle pense que la plupart des gens de l’industrie du cinéma parlent trop et n’agissent pas.

« Je pense qu’on parle trop et qu’on ne se met pas en action. Je mets en action et je produis des films, je suis occupée et je sais que mes autres collègues qui font partie de mes films sont occupés. Nous avons juste besoin d’une industrie dynamique », a-t-elle expliqué.

La productrice de « Men We Love » a indiqué qu’il n’y avait aucun soutien du gouvernement pour l’industrie cinématographique ghanéenne. Pour cela elle se mobilise pour que d’autres acteurs et actrices comme elle se lancent dans la production de films. Selon elle, c’est la seule façon dont l’industrie peut survivre.

« La conversation est trop, alors maintenant nous nous mettons au travail nous-mêmes », lance-t-elle. « Fifty Fifty » est le dernier film d’Yvonne Nelson qui n’a pas encore été présenté en avant-première le 21 mai.

Pour rappel, le film présente le célèbre acteur et politicien ghanéen John Dumelo, Majid Michel Anthony Wood, Jackline Mensah et bien d’autres.

I am done fighting for the Ghanaian movie industry – Yvonne Nelson. #DaybreakHitz pic.twitter.com/PZzcOw40Ti

— Hitz 103.9 FM (@Hitz1039FM) May 19, 2022