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Comment reconnaître le vrai amour ?

Le vrai amour existe-t-il ? La question taraude l’esprit depuis que le luxe a pris place et tout le monde voudrait devenir matérialiste. Cette problématique a fait que personne ne croît plus au vrai amour. Malgré tout ce que les gens racontent, le vrai amour existe bel et bien. Mais comment le reconnaître-t-il ?

Trouver l’autre mystérieux

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L’amour est un mystère pour ceux qui le vivent, un mystère pour ceux qui le regardent. L’on pourrait constater, mais ne comprend pas. Pourquoi ? Parce que ce qui lie l’un à l’autre est inexplicable. C’est à dire l’on ne pourrait pas expliquer pourquoi il m’aime et le regard social ne comprend également rien.

Avoir peur de perdre son partenaire

Aimer, c’est avoir peur. Tout le temps. Selon Freud, dans Malaise dans la civilisation, « nous devenons dépendants parce qu’il faudra que l’autre nous soutienne toujours dans l’existence. D’où la peur de le perdre. Monique Schneider (2), philosophe et psychanalyste l’a également expliqué « L’amour implique une prise de risque. Il suscite un phénomène de vertige, parfois même de rejet : on peut casser l’amour parce que l’on en a trop peur, le saboter tout en essayant de se confier, réduire son importance en s’attachant à une activité où tout repose sur soi-même. Tout cela revient à se protéger du pouvoir exorbitant de l’autre sur nous. »

Dans le vrai amour, lorsque les deux partenaires ont cette vertu, l’amour continue follement son chemin.

Éprouver du désir

Sans nul doute, aimer, c’est avoir envie de l’autre. Jean-Jacques Moscovitz l’a confirmé en soutenant que : « Faire l’amour aide à aimer. Sans échange corporel, quelque chose dans l’amour ne se fait pas. L’amour demande du plaisir parce qu’il y a du désir. Et les amants qui s’aiment connaissent une jouissance supplémentaire. La différence des sexes s’annule dans le rapport. On ne sait plus qui est l’un et qui est l’autre. Les deux se confondent. Il y a désinvestissement de la valeur de l’organe. On fait corps. C’est une jouissance qui écrase. » Sans amour, le plaisir se vit comme un moyen de se débarrasser d’une tension, tandis que pour jouir dans une émotion qui dégage des ondes, des vibrations, une expérience forte, il faut aimer vraiment : « Dans l’amour, on obtient une jouissance autre », renchérit Monique Schneider.

Aimer, c’est se sentir exister

« Être aimé, c’est se sentir justifié d’exister », disait en substance Sartre. L’amour vrai, c’est cette expérience de légitimation au monde, cette illusion que notre amour est unique. L’autre est l’idéal incarné, et nous existons grâce à son regard.

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Ce thème biblique de l’Élu, Freud le reprend à son compte pour bien distinguer l’amour vrai de l’amour charité tourné vers le bien. « Nous investissons l’autre. Nous lui reconnaissons son importance radicale : nous l’estimons, nous le valorisons, nous le croyons irremplaçable. Nous avons fait une trouvaille, découvert un trésor. Nous ne sommes plus seuls ».

Accepter de s’engager avec lui dans l’inconnu

Le vrai amour exige qu’on s’engage avec son partenaire sans chercher à connaître la raison qui sous attend. Dans ce cas, l’on ne pourrait pas accepter avoir maîtrisé ses sentiments.

« On n’entre pas dans un univers volontariste ou méthodique », indique Monique Schneider. On peut passer par des épisodes contrastés. Traverser des instants de bonheur extatiques fait que l’on peut ensuite tomber de très haut, bien sûr. Mais accepter l’inconnu c’est le nécessaire.

Ces différents points précités expliquent clairement comment reconnaître le vrai amour.

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