Un policier a été condamné à six reprises pour des infractions routières. Mais, comme toujours, il a brûlé les feux rouges et est allé travailler ivre. Une septième peine pour ces nouvelles infractions a été contestée et il s’est retrouvé devant le tribunal.
En août de l’année dernière, un policier suisse s’est rendu tôt au travail dimanche et s’est endormi, selon des collègues du média « Le Matin Dimanche ». Vers cinq heures du matin, son patron l’a réveillé au téléphone. Ni une ni deux, il se rendit au commissariat dans sa voiture privée et posa Château du Nyon. Il était pressé et a grillé un feu rouge.
Sorti du lit mais pas frais
Malheureusement pour lui, un de ses collègues, un général de brigade, a été témoin du crime et l’a signalé à ses supérieurs. Apparemment, il n’a pas eu le temps de dormir dans son sommeil. A l’alcootest, il indique 0,76‰. En conséquence, il a été condamné pour incendie, excès de vitesse entre 1 et 5 km/h et conduite en état d’ébriété.
Ce qui surprend le plus dans son cas, c’est son parcours tel qu’il est décrit dans l’acte d’accusation de l’accusation. En effet, ce type a écopé de six sanctions administratives en quinze ans, dont cinq avec sursis pour excès de vitesse, une pour alcool et une pour accident de la circulation.
récidiviste de la circulation
Le réquisitoire du procureur était sévère : « Le prévenu ne semble pas avoir conscience de la gravité des faits de ses accusations et de ses responsabilités en tant que policier. »
Il a été reconnu coupable d’excès de vitesse et de conduite en état d’ébriété, condamné à une amende de 1 200 francs (soit environ 777 800 francs CFA) et à des frais de justice de 900 francs (soit environ 583 400 francs CFA). Les accusés comparaîtront devant un juge de district la semaine prochaine dans l’espoir de faire baisser la facture.