Un homme surpris en flagrant délit d’adultère avance comme prétexte, s’être trompé de domicile à cause du délestage. L’histoire se passe au Burkina Faso.
Dans la plupart des pays africains, le problème d’éclairage demeure une réalité. Si ce n’est l’absence totale de l’électricité, c’est sa qualité déplorable ou les délestages intempestifs. Ce qui accroît l’insécurité et plein d’autres problèmes, comme un mari qui se trompe de domicile.
Dans le noir, prendre sa maison pour une autre, est compréhensible. Peut-être que les ménages sont contigus, établis sur un même plan avec la même architecture, diverses hypothèses sont envisageables. Néanmoins, on a du mal à admettre le fait de se tromper de personne, le comble aller jusqu’à coucher avec un partenaire sous prétexte de s’être trompé à cause du noir. En tout, au Burkina Faso la nouvelle fait brûler les lèvres.
Lire aussi: « J’ai couché avec trois hommes sans me préserver »
Le 06 mars 2021, dans la province du Nahouri, un homme est surpris entrain de coucher avec une femme du voisinage, qui s’apparente à l’épouse d’un autre homme. Lors des interrogations, pour se justifier les deux personnages accusent le délestage. L’homme affirme : « c‘est l’obscurité totale et je me suis trompé en croyant que c’était ma maison ». Pour renchérir, la femme pense s’être trompée également à cause de l’obscurité et que la silhouette du voisin ressemble étonnamment à celle de son vrai mari. Et sa voix ? Ressemble-t-elle aussi à celle de son mari ? En tout cas, l’alibi est intelligemment façonné.
C’est la journée de la femme et le monde entier s’accorde à honorer le sexe féminin. Mais faut-il honorer les femmes, à la faveur d’une lutte séculaire, au bout de laquelle quelques droits leur sont reconnus ? Ou il faut honorer la femme, car elle est sacrée et elle possède une dignité profonde ? Au demeurant, que devient la femme, ou l’homme, bref la dignité avec ces problèmes croissants d’adultère.
Lire aussi: “Abidjan compte à ce jour, entre 9.400 et 10.000 travailleuses du sexe”