Des rapports sexuels tarifés, il y en a de toutes sortes à Abidjan. C’est une véritable cité qui abrite toutes ces personnes qui pratiquent habituellement le sexe avec un nombre indéterminé d’autres personnes en échange de rémunération.

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Dans un entretien accordé à Eliane Hervo-Akendengué dans « 52 Minutes pour Comprendre », Kamille Anoma, Directeur de l’ONG Espace Confiance a passé en revue, les difficultés qu’il rencontre en dépit des mesures de sensibilisation prises par sa structure pour mettre fin à ce phénomène persistant en Côte d’Ivoire.

Il a tout de même évoqué un chiffre important des travailleuses du sexe du milieu. « Abidjan compte à ce jour, entre 9.400 et 10.000 travailleuses du sexe », a affirmé Kamille Anoma.

En matière de prostitution en Côte d’Ivoire, on retrouve des jeunes femmes dont l’âge varie de 18 à 60 ans. Selon le constat, elles sont majoritairement des ivoiriennes bien que des ressortissantes des pays de l’Afrique de l’ouest qui s’adonnent à cette pratique au pays.

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La plupart de ces dernières vivent dans de mauvaises conditions et se retrouvent dans des taudis, cherchant à offrir leurs services dans ces milieux fermés et moins sécurisés.