Le rapport de Forbidden Stories et Amnesty International est loin d’avoir tout livré. Après la révélation d’espionnage sur des journalistes comme Luc Abaki, Ferdinand Ayité et Carlos ketohou, il y a du nouveau. Selon un article de RFI diffusé ce samedi 24 juillet, il y a aussi des acteurs politiques et des hommes de la société civile soit plus de 300 numéros ciblés.
Le président togolais, Faure Gnassingbé connu pour son silence et sa discrétion s’est enfin prononcé sur le sujet. Comme le soulignent nos confrères de RFI, le président n’exclut pas l’espionnage de ses opposants. Les autorités togolaises ne nient pas avoir utilisé le logiciel Pegasus vendu par l’entreprise israélienne NSO.
Questionné par le journal Le Monde sur l’utilisation du logiciel Pegasus au Togo pour lutter contre le terrorisme, le président Faure Gnassingbé répond que « chaque État souverain s’organise pour faire face à ce qui le menace avec les moyens dont il dispose. »
En ce qui concerne l’espionnage de ses opposants, le chef de l’État fait savoir qu’il ne peut pas le confirmer. Il ne l’exclut pas non plus selon le Monde.
Le pouvoir de Lomé, précisions-le, entretient de bonnes relations avec Israël.
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