Ce n’est pas la première fois que cette affaire fait grand bruit. En 2018 déjà, elle faisait la Une. Aujourd’hui, le rapport de Forbidden Stories et Amnesty International, des journalistes ont été suivis même au Togo grâce à leurs téléphones portables.
Plusieurs journalistes togolais sont placés sous surveillance par le gouvernement togolais. Selon les révélations de l’enquête, il y a le journaliste Carlos ketohou, Directeur de publication du journal L’indépendant Express, et le Directeur de publication du Bi-hebdomadaire togolais L’alternative, Ferdinand Ayité.
D’après le site belge d’information Express international, le journaliste Carlos ketohou serait mis sous surveillance depuis 2017. Le travail d’investigation est l’œuvre d’un consortium international de plus de 80 journalistes issus de 17 médias et 11 pays différents, financé par Forbidden Stories.
De simples citoyens, des avocats, des diplomates, des médecins, des sportifs, des syndicalistes, des hommes politiques, et surtout les journalistes et les défenseurs des droits de l’homme sont la cible de ces États. S’ils évoquent le terrorisme, il faut dire que cet alibi laisse à désirer.
NSO Group a permis de cibler les téléphones d’au moins 180 journalistes dans 20 pays. Les clients gouvernementaux de cette entreprise comprennent aussi bien des régimes autocratiques (Bahreïn, Maroc, Arabie Saoudite) que démocratiques (Inde, Mexique) et couvrent le monde entier – de la Hongrie à l’Azerbaïdjan en Europe, du Togo au Rwanda en Afrique.
Les indignations viennent déjà de tout côté.