Une curieuse histoire qui circule sur les réseaux sociaux depuis quelques temps. Elle parle d’un citoyen américain vivant dans le Kentucky qui aurait porté plainte contre lui-même après avoir reçu en pleine tête un boomerang qu’il aurait lui-même lancé.

Tout d’abord, notons qu’un boomerang est un outil qui peut revenir vers son lanceur en tournant sur lui-même grâce aux profils porteurs. Dans une parution du quotidien régional français Var-Matin, un article intitulé « Il porte plainte contre lui-même » a attiré l’attention de plus d’un. Il s’agit de l’histoire d’un certain M. Rutman un habitant du Kentucky qui a eu un différend avec son boomerang.

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L’Américain, selon les faits narrés dans l’article du quotiden, « s’est poursuivi lui-même en justice » après avoir reçu sur la tête le boumerang qu’il a lui-même lancé. « M. Rutman a donc décidé de s’attaquer ( Ndlr : à lui-même) en réclamant 300 000 dollars de dommages et intérêt pour sa maladresse et le juge lui a donné raison », peut-on lire sur l’image de la coupure de presse.

Etant donné que la victime qui est aussi le plaignant est protégée « dans le cas où il blesserait quelqu’un », sa compagnie d’assurance a payé les 300 000 dollars. M. Rutman a donc gagné le procès en empochant la somme. Cette histoire montre l’image assez particulière de la justice américaine.

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Toutefois, cette histoire semble être une pure invention. L’image de la coupure de presse a été publiée pour la première fois en août 1996. Elle a paru dans la version papier du tabloïd américain Weekly World News. Cet hebdomadaire était spécialisé dans la publication de fictions et de fausses informations.