Pour envoĂ»ter ses clients : Une vendeuse dâattiĂ©kĂ© mettait ses menstrues dans ses sauces
K.B. Bernadette, 28 ans, mariĂ©e et mĂšre de deux enfants, nâest pas du tout honnĂȘte. Pendant des annĂ©es, elle a empoisonnĂ© de nombreuses personnes qui se nourrissaient dans son restaurant situĂ© au quartier Bokpli, Ă Bocanda.
Son plan diabolique a Ă©tĂ© dĂ©couvert il y a quelques semaines au regret de ses nombreux clients qui ont appris, avec stupĂ©faction, quâelle mettait de lâeau de toilette de ses menstrues dans la sauce dâattiĂ©kĂ© quâelle leur vendait tous les jours, de 16h Ă 20 h. Cela, depuis trĂšs longtemps, et tout le quartier en raffolait. Personne ne consommait lâattiĂ©kĂ© des autres femmes du quartier tant que les plats de K.B. Bernadette ne sont pas finis.
Selon nos sources, K.B. Bernadette est spĂ©cialisĂ©e dans la vente dâattiĂ©kĂ© Ă la sauce et au poisson grillĂ© et braisĂ©, avec de lâigname braisĂ©e ou grillĂ©e. Elle ajoutĂ© Ă cela, une sauce de poissons Ă©galement lavĂ©s avec de lâeau de toilette de ses menstrues. Les nombreux clients qui faisaient un rang pour avoir lâattiĂ©kĂ© et la sauce de cette sorciĂšre, pensaient que cette eau rouge utilisĂ©e pour la sauce et le nettoyage des poissons Ă©tait du simple sang de poissons destinĂ©s Ă la sauce.
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Le mardi 1er aoĂ»t dernier, la vĂ©ritĂ© sâĂ©clate suite Ă des brouilles entre Mme K.B. Bernadette etsa servante du nom de T.W. Louise qui dĂ©ballera tout par la suite. Elle a posĂ© plusieurs questions sur la provenance de cette eau contenue dans un bidon et dont lâusage Ă©tait quotidien. Sa patronne sâĂ©nerve mais finit par dĂ©voiler son secret Ă sa bonne. »Ne dis rien Ă personne. Câest un grand fĂ©ticheur du nom dâAmani qui mâa donnĂ© ce mĂ©dicament et ses sacrifices qui font marcher notre commerce ».
Depuis ce jour, la domestique est devenue la complice de sa patronne car elle recevait de bons cadeaux. Son salaire est passĂ© de 20.000 Ă 30.000FCFA, dit-on. Dame K.B. avait peur que les gens sachent son secret. Mais, le vendredi 4 aoĂ»t dernier, une histoire de vol de 50.0000FCFA sâĂ©clate dans la famille de la commerçante. MalgrĂ© la prĂ©sence de ses deux filles, Annick et Marie-France, qui utilisaient des choses de valeur quâelles payaient avec lâargent volĂ© de leur mĂšre, la vendeuse accuse sa servante devant les nombreux clients, les membres de la famille et le fiancĂ© de cette derniĂšre.
T.W. Louise fond en larmes, humiliĂ©e et couverte de honte. Câest ainsi que ne pouvant plus supporter lâhumiliation, elle explose.ââTu as oubliĂ© que toi-mĂȘme tu nâes pas bien et honnĂȘte. Depuis longtemps, tu te sers de lâeau de tes menstrues que tu mets dans les sauces et pour laver et griller les poissons afin dâattirer et envoĂ»ter tes nombreux clients. Câest pour un salaire de 30.000 FCFA que je serai toujours traitĂ©e comme une esclave dans ton commerce. Tu connais tes voleusesââ.
Suite Ă ces dĂ©clarations de la servante trĂšs connue dans le restaurant, les clients prĂ©sents ce jour mettent la main sur la commerçante qui a essayĂ© de fuir, et lâaccablent de questions. Mais, elle nâa aucun argument pour dĂ©mentir les dires de sa servante. Elle est conduite Ă la gendarmerie de Bocanda depuis le vendredi 11 aoĂ»t dernier pour rĂ©pondre de ses actes jugĂ©s dangereux, ignobles et cruels pour la santĂ© des nombreux clients encore sous le choc.