Voici l’histoire des militaires français qui sont devenus des terroristes

Publié le 21/12/2019 - 04:17

Texte par : Echo Web Afrique

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Un rapport, qui sera publié très bientôt fait tracer l’histoire de quelques militaires français devenus djihadistes depuis les années 2012. D’après un Centre d’analyse du terrorisme (CAT), plus de trente militaires ont déserté des rangs militaires pour celui des djihadistes d’Irak et de Syrie depuis 2012.

Le document est parvenu à l »AFP après que le Figaro ait relayé l’information disant que ce dossier serait à la portée de tous à travers les réseaux dès la fin de la semaine. Ce document fera ressortir les détails sur ces militaires, c’est-à-dire le début de leurs carrière jusqu’à leur désertion. Parmi eux, se trouve des légions étrangères , fusiliers marins, parachutistes mais qui ont par-dessus tout décidé de rejoindre les rangs du djihad au terme de parcours individuels très différents les uns des autres.

Le rapport, fait savoir que l’armée, est une « cible de recrutement stratégique » voire parfaite pour les terroristes. Ceci décrit très bien les motivations de 23 individus interviewés. Pour eux, si l’armée constitue une « cible de recrutement stratégique » évidente, « la radicalisation islamiste demeure marginale au sein des armées ».
D’après le document qui sera disponible d’ici peu, la plupart des militaires qui sont devenus djihadistes aujourd’hui avaient déjà établi ce projet avant d’intégrer les rangs des Forces de l’ordre. Pour d’autres encore, il l’ont envisagé pendant qu’ils étaient militaires ou peu de temps après avoir quitté l’armée. Certains encore ont démissionné car ils avaient refusé de se battre contre des musulmans puisque convertis en musulmans de souche.

Dans les rangs djihadistes, il y en a qui sont morts mais pour d’autres, leur formation militaire leur a permis de vite se faire un groupe terroristes. Il faut dire que leur compétence n’a pas laissé indifférent les terroristes. Toujours pour le document, c’est une occasion qui permet aux djihadistes de mieux savoir où attaquer en cas d’attentats en France.