Descriptif du poste Le coordinateur administratif et finance dirige et coordonne les services administratifs, comptables, financiers et RH de la mission.
Il participe à la définition de la politique Ressources Humaines Solidarités International et garantit sa bonne application.
En tant que coordinateur, il est le garant de l’équilibre financier de la mission.
Il s’assure du respect des procédures administratives Solidarités, procédures bailleurs ainsi que des lois du pays d’intervention.
Il est le référent sur la mission et le lien entre le siège et la mission pour toute question en rapport avec l’administration.
Enjeux et défis spécifiques
La poursuite du renforcement de la rigueur dans la gestion et la prévisibilité financière de la mission via une amélioration du cycle de gestion financière (comptabilité, suivi budgétaire, tableau d’affectation)
La création de nouveaux budgets pour l’année 2020 et être proactif sur les multiples échéances bailleurs de Reporting.
Le management fonctionnel des log/admin sur les bases et le management de l’équipe en coordination
L’amélioration de la communication et de la dissémination de l’information sur la mission.
Le suivi du cadre RH national, notamment avec la création d’un plan de formation pour 2020.
Les priorités pour les 3 premiers mois seront :
Redimensionnement de l’équipe nationale Admin/RH : Le Coordinateur Administratif et Finance devra poursuivre le travail engagé de redimensionnement de l’équipe nationale Admin/RH en capitale, et accompagner les évolutions prévues du personnel en place, à travers un effort important de renforcement de capacités.
Mise à jour du Tableau d’affectation et des SB : De nombreux projets ont été obtenus/signés au cours des dernières semaines, qui demandent une mise à jour du Tableau d’Affectation et des Suivi Budgétaires pour un pilotage financier optimal de la mission
Travailler sur les multiples propositions de projets qui ne manqueront pas en fin d’année 2019.
Conditions de vie
Bangui est une ville de taille moyenne, très verte, et d’assez faible densité, dans laquelle circuler est facile. La ville est bordée au sud par la rivière Oubangui, sur les berges de laquelle on trouve bars, terrasses et équipements sportifs : piscine, terrains de tennis et de squash, une salle de musculation… En règle générale, c’est une ville assez calme, même s’il faut garder à l’esprit la fragilité générale du contexte centrafricain et l’éventualité d’une dégradation de la situation sécuritaire même à Bangui (scénario peu probable aujourd’hui mais contexte volatile).
Il est possible de trouver beaucoup de produits français dans les grands supermarchés de Bangui, mais à un prix relativement élevé. On trouve de nombreux restaurants (cuisine française, libanaise, chinoise, et bien sûr africaine) dans lesquels il est permis de se rendre la journée et le soir, en respectant le couvre-feu actuellement fixé à minuit (mais susceptible d’évoluer). Certains restaurants livrent également à domicile. Le nombre important d’ONG basées à Bangui facilite grandement la vie sociale.
Internet est disponible aussi bien au bureau qu’à la maison. L’électricité de ville est régulièrement coupée, mais la base dispose d’un système inverteur et d’un générateur permettant d’avoir du courant en quasi-permanence. Les expatriés ont accès au centre médico-social de l’ambassade de France (adhésion payante puis soins remboursés par la mutuelle de SI), et des tests médicaux poussés peuvent être réalisés à l’institut Pasteur de Bangui. Ces deux institutions sont capables de traiter efficacement la majorité des problèmes de santé.
Le poste est basé en coordination à Bangui mais requiert de nombreux déplacements, à la fois sur les bases actuelles de Kaga Bandoro et Paoua, mais aussi sur toute éventuelle nouvelle zone d’intervention.
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