Sept startups technologiques africaines ont courtisé des investisseurs, créé des réseaux et présenté leurs produits lors de deux des plus grands rassemblements technologiques du monde en Europe.

Pour les jeunes entreprises technologiques africaines, trouver des investisseurs signifie pénétrer dans les espaces où se réunissent les investisseurs en capital-risque. C’est exactement ce qu’ont fait ces sept startups technologiques africaines en participant à deux des plus grands événements technologiques du monde : Web Summit à Lisbonne et Slush à Helsinki.

Avec 70 000 participants du 1er au 4 novembre, le Web Summit rassemble des PDG, des fondateurs, des investisseurs, des médias, des politiciens et des personnalités culturelles. C’est une occasion unique de rencontrer des personnes qui cherchent à utiliser la technologie pour remodeler le monde.

Ces jeunes entreprises ont toutes tenu des réunions avec d’autres fondateurs d’entreprises, ainsi qu’avec des partenaires et investisseurs potentiels. Pour de nombreuses startups technologiques africaines, Slush a ouvert une fenêtre sur la façon de faire évoluer des entreprises qu’elles avaient souvent financées par leurs propres moyens pour apporter des services qui n’existaient pas auparavant dans leur pays.

Prenons le cas de Maiga. Elle a lancé Teliman en 2018 à Bamako, la ville n’avait pas de chauffeurs de moto et encore moins une application pour mettre en relation les clients avec ce service. M. Maiga a notamment rencontré des fournisseurs tiers qui pourraient l’aider à gérer les coûts de services Web essentiels comme Google Cloud ou Amazon Web Services.