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Questions africaines 8 : existe-t-il un modèle de développement africain ?



Mon ami,

S’il est une question qui me fouette ce matin de jour de lune, c’est bien le cafouillage qui règne autour du développement de notre Afrique dont la rare gloire est d’être “le berceau de l’humanité”. Parce qu’après, les désignations ramènent presque toutes aux Tiers États, au sous-développement, aux Pays en Voie de Développement, aux Pays Pauvres et autres abominations dont le monde (les Africains compris) sait se rendre coupable sur le sol africain.

Bien que le continent croule sous les richesses en tout genre – et ce n’est pas moi qui le dis – (minéraux, gaz, pétroles, forêts, soleil…) les Africains ne se mettent pas d’accord sur la voie à emprunter pour aller au développement. Je ne parle même pas de cadence. On fulminera encore longtemps contre Berlin 44 qui a découpé le continent en menus quartiers de vache sous gérance coloniale, mais 75 années sont passées et la Corée est devenue entre temps un fleuron de l’économie mondiale.

On croyait l’Afrique du Sud capable d’y aller. Mais il semble qu’après le retrait des Blancs, les choses se compliquent. Quant au Nigeria, le voilà alourdi par Boko Haram.

À la vérité, les cadres Africains aiment bien snober en faisant le jeu des quatre autres mondes : occidental de l’est, occidental de l’ouest, oriental et arabe. C’est l’une des chimères du multilatéralisme et des mille méthodes importées.

Chaque fois qu’un cadre africain pose ses fesses en Occident, il revient avec la ferme conviction que la méthode d’Occident fera le salut de son contient. En toute bonne foi. Mais ce même cadre, fais-lui faire un stage de deux mois en Russie, il épousera toutes les tactiques des tsars et se fera leur avocat. S’il part en Corée, il vantera les prouesses de l’économie Samsung. Dépose-le à Tokyo et il deviendra nippon. S’il découvre la Chine, il objectera que les enfants de Mao et les Mandarins sont l’unique alternative crédible pour l’Afrique. Envoie-le dans les pays arabes, et il te dira que le système de la Banque Islamique est ce qu’il attendait. S’ils sont plusieurs, la chose tourne à la bataille des épigones et des pro-modèles extérieurs.

Car finalement, tous travaillent à faire de l’Afrique ou un autre Occident ou une autre Chine ou un pseudo Canada, et a faire des capitales, de petits Paris, New York ou Montréal, comme s’il neigeait sous nos tropiques. Mais rarement une Afrique pour elle-même. La Bad a beau lancer son High 5 (éclairer, nourrir, industrialiser, intégrer, améliorer la qualité de vie) pour l’Afrique, le problème, c’est le modèle dans un continent dominé par l’informel et ou les bébés naissent comme des champignons. L’Emergent Rwanda nous donne espoir, mais, c’est connu : une seule hirondelle ne fait pas le printemps

Quel est donc le modèle de développement de l’Afrique ? On bâtit sur quelles valeurs ? On bâtit quoi ?

Ce sont des questions africaines ouvertes. Vos avis nous intéressent. Partageons nos expériences.

Bonne semaine !
A vendredi pour une autre question africaine.

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