Les dix années qui précèdent, personne n’aurait cru que Moscou, la capitale russe deviendrait la ville la plus connectée au monde. Cette distinction est relative aux efforts fournis par les parties prenantes dont une figure emblématique, qui a confiance à un avenir de cette ville où l’on souffrait de certains manquements.

Faisant allusion à la gare Kazan, on se rappelle à l’époque où un guichet servait un nombre important aligné dans une queue juste pour avoir le ticket de train. « Vous cherchez des billets de train ? Allez à la gare de Kazan, il n’y a qu’une heure de queue ! » Le tout pour finalement se faire houspiller par un vendeur peu amène qui compte et recompte vos billets derrière un guichet poussiéreux, a rapporté la monde.

Mais aujourd’hui, il est claire qu’un travail été fait. La ville de Moscou est la ville championne des villes les plus connectées au monde.

A cet effet, la capitale russe est une ville où l’on peut payer son ticket de train ou de métro (0,55 euro à l’unité) avec des outils connectés notamment le téléphone, la montre connectée ou, pour les plus coquets, sa bague connectée.

Selon le monde, Kirill Ilnitski, 36 ans, citoyen biélorusse qui a fait ses études en Italie, est le directeur du département international de l’Agence pour l’innovation de la ville de Moscou. Il s’est installé dans la capitale russe il y a seulement six ans.

« Je n’aurais jamais pensé habiter à Moscou, concède-t-il. Pour moi c’était une ville sale, hostile, épuisante… Aujourd’hui, je vais à mon bureau à vélo, je gère toute ma vie sur mon smartphone et je n’ai pas été à la banque depuis six ans, alors qu’il m’a fallu trois voyages en Italie pour clôturer mon ancien compte », a-t-il indiqué au journal monde.

« Avec ses cheveux ras, sa boucle d’oreille et son bracelet connecté, Kirill Ilnitski pourrait appartenir à l’espèce rare des hipsters ultra-connectés. En réalité, c’est toute la ville de Moscou qui a fait le grand saut » rapporte le monde.