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Libye : au moins 40 migrants tués après une frappe aérienne contre un centre de détention (vidéo)



Au moins 40 personnes ont été tuées et 80 autres blessées après une frappe aérienne contre un centre de migrants à l’est de Tripoli, la capitale libyenne, mercredi matin.

L’attaque de Tajoura, une ville côtière à l’est de Tripoli, a laissé derrière elle des corps ensevelis sous des gravats ensanglantés selon des photos et des vidéos partagées en ligne. Les femmes et les enfants étaient parmi les morts.

Le gouvernement de Tripoli a condamné ce qu’il a qualifié de « massacre » et exigé une enquête internationale.

Les forces antigouvernementales dirigées par le général de guerre Khalifa Haftar accuse les forces gouvernementales de l’attaque.

La plupart des morts seraient des Africains qui tentaient d’atteindre l’Europe par des traversées maritimes clandestines depuis la Libye.

Quelque 600 personnes étaient détenues dans cet établissement, l’un des nombreux centres où les migrants qui tentent d’arriver en Europe sont détenus après avoir été recueillis en mer.

L’ONU a décrit à plusieurs reprises la Libye déchirée par la guerre comme un pays dangereux pour les migrants et a exhorté les autorités libyennes et européennes à ne pas y installer de réfugiés. Mais l’Italie et d’autres pays de l’UE continuent à financer les garde-côtes libyens et à encourager leurs efforts pour empêcher les réfugiés de traverser la Méditerranée.

Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés s’est dit « préoccupé par les nouvelles de la frappe aérienne visant le centre de détention de Tajoura », ajoutant que « les civils ne devraient jamais être visés ».

Rien n’indique que les forces de l’Armée nationale libyenne (ANL) de M. Haftar aient pris les installations pour cible. Mais le porte-parole de l’ANL, le colonel Ahmed Mismari, quelques heures seulement avant que les installations ne soient touchées, a annoncé la poursuite des frappes aériennes visant Tajoura et d’autres villes.

Dans le passé, l’ANL, qui a déployé des avions de combat fournis par les Émirats arabes unis et l’Égypte, a accusé le gouvernement d’accord national (GAN) basé à Tripoli d’utiliser des civils comme « boucliers humains ».

L’attaque survient quelques jours après que M. Haftar a promis une agression accrue à la suite de la perte de la ville stratégique de Gharyan par les forces du GAN la semaine dernière.

Malgré l’embargo sur les armes décrété par l’ONU, les deux parties au conflit reçoivent des équipements militaires de l’étranger.

Crédit photo : iristimes

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