Le Niger a rejeté la proposition de transition de six mois faite par l’Algérie pour résoudre la crise politique résultant du coup d’État de juillet dernier. Les autorités nigériennes ont exprimé leur désaccord via un communiqué lu à la télévision publique, déclarant que le Niger n’avait pas accepté cette médiation.

Selon le communiqué, le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération et des Nigériens de l’extérieur a été surpris de voir un communiqué du gouvernement algérien indiquant que le Niger aurait accepté la médiation de l’Algérie proposant une transition de six mois pour les militaires. Le Niger a clairement souligné que la durée de la transition ne pouvait être décidée que par un « forum national inclusif », affirmant ainsi sa volonté de maintenir le contrôle sur ce processus.

L’Algérie avait proposé cette médiation dans le cadre du plan de règlement présenté par le président algérien Abdelmadjid Tebboune, une initiative acceptée initialement par le gouvernement nigérien, ouvrant la voie à des discussions préparatoires à Niamey entre toutes les parties concernées.

Cependant, malgré cette initiative, le Niger reste résolu à définir sa propre voie pour sortir de la crise politique, préférant la résolution de la situation par des moyens internes plutôt que par l’intervention de médiateurs étrangers. Cette décision met en lumière l’importance que le Niger accorde à sa souveraineté dans la gestion de ses affaires politiques internes.