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« Le Maïmouna » en Côte d’Ivoire : Didi B juge ce nouveau genre musical

Un nouveau genre musical baptisé « le Maïmouna » fait actuellement sensation en Côte d’Ivoire, mais il est souvent péjorativement qualifié de « mouvement des enfants » par les mélomanes orthodoxes.

Créé par le rappeur Tchaikako et porté plus haut par de jeunes rappeurs, ce genre musical suscite un débat animé au sein de la communauté musicale ivoirienne sur ce qui constitue une « musique sérieuse ».

Didi B défend le « Maïmouna » comme le renouveau de la musique ivoirienne

Pour certains, comme le rappeur ivoirien Didi B, la notion de « musique sérieuse » a perdu de sa pertinence à notre époque. Il considère ce genre comme le renouveau de la musique ivoirienne, soulignant que pour évoquer une « musique sérieuse », il faut se référer à l’ancienne génération composée d’artistes tels qu’Alpha Blondy, Meiway, Magic System, Yodé et Siro.

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Didi B déclare : « Il faut avoir l’humilité de reconnaître qu’ils ont apporté un truc frais. Il ne faut pas rester figé dans nos positions en prétendant que nous faisons de la musique sérieuse. Quelle musique sérieuse ? Du coupé-décalé jusqu’à aujourd’hui, personne ne peut nous parler de musique sérieuse, car il y avait des gens qui chantaient des chansons comme ‘Mari belle’, ‘son pied est cassé’, ‘Kpèt**’. »

L’avenir de ce genre musical

Selon Didi B, il est important de célébrer le « Maïmouna » en tant que mouvement porté par des jeunes artistes âgés de 18 à 20 ans. Il estime que cette forme d’expression artistique a pleinement sa place dans le panorama du show-business ivoirien. Il s’agit d’une évolution naturelle de la musique et de la culture, et il est essentiel de reconnaître et d’encourager les nouvelles générations d’artistes à explorer de nouvelles voies.

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Le débat sur la « musique sérieuse » versus le « Maïmouna » illustre les transformations en cours dans l’industrie musicale ivoirienne et la manière dont les générations émergentes cherchent à s’exprimer à travers des formes musicales qui peuvent différer des conventions établies. Au final, la diversité musicale est un reflet de la richesse culturelle de la Côte d’Ivoire, et chaque mouvement artistique apporte sa contribution unique à cette mosaïque.

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