Le général Tiani du Niger installe 2 nouveaux organes de la transition , les détails
![2023 08 09T072756Z 376341637 Rc26K2Absi23 Rtrmadp 3 Niger Security Le Général Tiani Du Niger Installe 2 Nouveaux Organes De La Transition , Les Détails](https://doingbuzz.com/wp-content/uploads/2023/11/2023-08-09t072756z_376341637_rc26k2absi23_rtrmadp_3_niger-security-370x297.jpeg)
Le général Abdourahamane Tiani, à la tête du régime militaire résultant d’un coup d’État au Niger, a officiellement installé la Cour d’État et la Commission de Lutte contre la Corruption lors de cérémonies retransmises en direct à la télévision publique. Ces deux organes ont été créés récemment dans le cadre de la transition en cours.
La Cour d’État, dirigée par le magistrat Abdou Dan Galadima, a remplacé la Cour de cassation et le Conseil d’État, dissous après le coup d’État. Cette cour jouera un rôle essentiel dans le système judiciaire pendant la période de transition jusqu’aux prochaines élections.
Lire aussi : Guillaume Soro rencontre le Général Tiani au Niger, ce que l’on sait
Quant à la Commission de Lutte contre la Corruption, elle a pour mission principale le recouvrement des biens publics illégalement acquis ou détournés. Composée de magistrats, d’officiers de l’armée et de la police, ainsi que de représentants de la société civile, elle vise à lutter contre la corruption au sein de l’appareil d’État.
Les membres des deux institutions ont prêté serment devant le général Tiani, marquant ainsi une étape importante dans le processus de transition. La durée exacte de cette période de transition n’a pas encore été déterminée, bien que le général Tiani ait initialement annoncé qu’elle ne dépasserait pas trois ans. Il a également évoqué la mise en place d’un « dialogue national » pour discuter des détails de la transition.
Depuis le coup d’État en juillet qui a renversé le président élu Mohamed Bazoum, le Niger fait face à des sanctions économiques et financières imposées par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Cet embargo a entraîné une hausse de l’inflation et des pénuries de produits essentiels, notamment des médicaments. Par ailleurs, l’ancien président Bazoum est actuellement retenu dans sa résidence présidentielle, et le régime militaire a exprimé son intention de le poursuivre pour « haute trahison » et « atteinte à la sûreté » du pays.