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La Thaïlande va-t-elle légaliser les jeux d’argent ?



En 2018, la Thaïlande a connu un afflux de 10, 5 millions de voyageurs étrangers, dont 750. 000 Français. Avec la pandémie, les touristes se sont faits plus rares, les Chinois ont été totalement absents.  

Bangkok se rendait compte de deux phénomènes concomitants : 

  •  L’interdit régnant en Thaïlande n’empêche nullement ses concurrents immédiats d’imposer les revenus découlant des jeux. 
  • La répression exercée sur le jeu illégal a peu d’impact sur les pratiques de pari ou de casino.

La concurrence régionale de plus en plus rude

La Thaïlande touristique perdait du terrain face à ses rivaux, qui autorisaient les distractions liées aux jeux d’argent. Certains membres thaïs de la Chambre allaient même jusqu’à supposer qu’il était déjà trop tard pour que la Thaïlande légalise enfin, du fait de l’avantage pris par le voisinage.

Cette proposition survient donc comme l’ultime effort consenti par le Parlement bicaméral du Royaume de Thaïlande pour sauver son économie très axée sur le tourisme. 

Un réseau de complexes touristiques à travers le pays

Le Parlement appelle à la construction de complexes touristiques intégrés, autour de casinos situés dans les cinq grandes capitales de provinces du pays. 

Au-delà de la Thaïlande, on prévoit un énorme afflux d’investissements, alimentant le développement des complexes touristiques dans toute la zone de l’Asie du Sud-Est. Notamment, on décèle d’énormes potentiels en Indonésie et au Vietnam. Les observateurs soulignent que, de ce constat, la Thaïlande peut se sentir submergée par la crainte de passer à côté du grand bond en avant que réaliserait ses rivaux régionaux. 

Investisseurs et touristes sont invités à participer à la reconstruction post-Covid de la région toute entière, dans un récit économique totalement orienté sur cet axe de l’hôtellerie, des casinos et des jeux. 

Du fait de cette émulation visant le même public étranger, on assiste, en Asie, à la formation d’un goulot du marché intégré de complexes hôteliers assortis de casinos, restaurants, salles de spectacles et divertissements, de centres de congrès et de commerce de luxe.

Des leaders et des pays en croissance touristique

Macao, zone franche chinoise qui autorise le jeu, là où il est interdit en Chine, et Singapour, sont à la pointe de l’art, en matière de complexes hôteliers centrés sur l’attrait des casinos. Mais, ces établissements sont aussi en plein essor, dans plusieurs pays, comme l’Indonésie, la Malaisie, le Vietnam, la Corée du Sud et immédiatement accolé à la Thaïlande, son concurrent cambodgien. Le Japon n’est pas en reste, comprenant très bien son propre intérêt, dans cette surenchère de commerces ludiques. 

Quel impact de la Covid selon les régions d’Asie ?

Macao, dépendant de la Chine Continentale pour toutes les mesures relatives à la pandémie, a marqué le pas, à cause de la politique Zéro-Covid de Pékin. D’autres pays voisins, assouplissant plus tôt leurs recommandations sanitaires, ont pu proposer aux touristes une destination de substitution. 

Singapour a trouvé un juste équilibre, entre ses stations intégrées et prospères, qui mêlent les activités touristiques, au Resort World Sentosa, à ses centres d’affaires, comme à Marina Bay Sands.  

En revanche, la Corée du Sud et le Vietnam interdisent à leurs propres ressortissants de jouer, et ont enregistré des pertes importantes, avec les restrictions de déplacements. Le Vietnam force la main des investisseurs en exigeant d’eux qu’ils dépensent un minimum de 2 milliards de $ dans les complexes construits. 

Le tourisme chinois : une planche de salut pour l’économie thaïlandaise ? 

La Thaïlande, comme destination touristique, bénéficie d’une grande popularité auprès du public chinois. Si une grande partie du marché des Junkets de Macao a fermé, à cause des restrictions, il n’est pas dit qu’elle puisse se transplanter à Phuket ou Bangkok. Ceci restera vrai, tant que la Chine continuera d’interdire à ses ressortissants les jeux d’argent à l’étranger. 

Une manne de 11 milliards de $/an attendue de la nouvelle loi

En modifiant la loi de 1935 et en octroyant des licences de jeux par appels d’offres, le parlement thaïlandais veut entièrement sécuriser tous les investissements et rassurer les opérateurs franchisés en matière de jeu. L’État donnerait ensuite son approbation à la construction d’un certain nombre de complexes, débouchant sur l’embauche de personnel en masse, de façon à faire vivre ces infrastructures. De même, l’exemple japonais laisse entrevoir de longues procédures, puisque l’entreprise de jeu nipponne sort doucement de terre, après 6 ans de mise en place. 

L’option privilégiée reste celle des centres intégrés autour de salles de jeu et d’autres activités de divertissement, et non des casinos autonomes et isolés. L’objectif est de parvenir à un panachage équilibré et réussi de tourisme qui goûte au jeu sans excès… 



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