La Mauritanie se porte candidate à la présidence tournante de l’Union africaine, avec le soutien des pays de l’Afrique du Nord. Cette désignation intervient conformément au principe de rotation à la tête de l’organisation, où chaque région du continent a l’occasion de proposer un candidat.

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En raison des tensions diplomatiques persistantes entre le Maroc et l’Algérie, deux poids lourds de la région, c’est finalement à l’Algérie que revient la responsabilité de présider l’Union africaine. Le président mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, est ainsi pressenti pour succéder au président comorien Azali Assoumani lors du 37e sommet prévu à Addis-Abeba les 17 et 18 février prochains.

Cette nomination intervient dans un contexte où la Mauritanie se prépare à organiser des élections en mars. Bien que le président Ghazouani, candidat à sa propre succession, ait exprimé initialement des réticences à briguer la présidence de l’Union africaine, son pays semble être soutenu par ses pairs de la région.

L’issue de cette élection à la présidence de l’Union africaine sera observée attentivement, compte tenu des enjeux régionaux et des relations complexes entre les pays de l’Afrique du Nord.