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La maison d’un pasteur accusé de kidnapping, incendiée

La tension s’est emparée du petit village de Kgabalatsane à Hebron, dans le nord-ouest de l’Afrique du Sud, lorsque la maison d’un pasteur local a été incendiée à la suite d’allégations d’enlèvement d’enfants. L’incident, alimenté par des rumeurs et des informations erronées, a conduit à l’arrestation de deux personnes accusées d’incendie criminel et de possession de biens volés.

Selon le lieutenant-colonel Amanda Funani, porte-parole de la police provinciale du Nord-Ouest, une foule d’environ 300 membres de la communauté s’est rassemblée devant l’église le jeudi 30 mai 2024, exigeant la libération d’enfants qu’ils pensaient être retenus captifs par l’homme de Dieu.

Le domicile d’un pasteur est la proie des flammes à la suite d’accusations infondées

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« Les membres de la communauté auraient accusé le pasteur d’avoir kidnappé et gardé des enfants chez lui », a déclaré M. Funani. En réponse, la police a procédé à une fouille minutieuse des lieux et a trouvé trois enfants, qui ont rapidement retrouvé leurs parents. Cependant, les parents ont catégoriquement nié toute accusation d’enlèvement, ce qui a encore compliqué la situation.

Malgré l’absence de preuves à l’appui de ces allégations, la tension est montée d’un cran, poussant la police à escorter le pasteur assiégé au poste de police local pour sa propre sécurité. Tragiquement, la situation a pris une tournure violente lorsque la foule en colère a prétendument mis le feu à la maison du pasteur.

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Les autorités ont rapidement réagi en arrêtant deux suspects, âgés de 19 et 54 ans, en relation avec l’incendie criminel et la possession de biens soupçonnés d’être volés. Les personnes arrêtées ont comparu devant le tribunal de Ga-Rankuwa le lundi 3 juin 2024 pour répondre aux accusations portées contre elles.

Le commissaire de police de la province du Nord-Ouest, le lieutenant général Sello Kwena, a salué l’action rapide des forces de police qui a conduit à ces arrestations. Il a exhorté le public à ne pas se faire justice lui-même et à laisser les enquêtes se dérouler sans entrave. « Les activités criminelles doivent être signalées à la police », a souligné M. Kwena, en insistant sur l’importance d’une procédure régulière et de l’État de droit.

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