Tout comme ça a été en 2010, Guillaume Soro interpelle l’Organisation des nations unies (ONU) et l’Union européenne (UE) pour imposer des sanctions au gouvernement ivoirien.
A quelques semaines du scrutin présidentiel tant attendu en Côte d’Ivoire, Guillaume Soro, le leader de Générations et Peuples Solidaires vise l’international. Il met la pression sur l’ONU et l’UE.
Pour lui, il n’est pas question que la présidentielle ait lieu dans un contexte aussi ambigu. L’ex président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire et ex chef rebelle sous Alassane Ouattara a profité de l’actuelle situation du pays pour interpeller avec insistance l’ONU et l’UE à se préoccuper du processus électoral en imposant des sanctions contre le régime du président Ouattara.
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A l’en croire, c’est ce qui les a permis de stabiliser le pays en 2010. Le leader de GPS en évoquant l’idée des sanctions, souhaite qu’elles ne s’étendent pas sur les populations. Sa cible, c’est le régime d’Abidjan.
« Je demande maintenant à l’ONU et à l’Union Européenne d’appliquer des sanctions ciblées contre le régime ivoirien, comme ça a été le cas en 2010. C’est ce qui nous a permis de stabiliser le pays », a-t-il déclaré tout en évoquant leurs points faibles.
« On peut les sanctionner en bloquant leurs comptes bancaires, en les frappant d’interdiction de voyages, parce que pour la plupart, leurs enfants sont dans les écoles étrangères », a fait savoir Guillaume.
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