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Emmanuel Macron en Angola, au Congo, et en RD Congo vendredi



Le président français s’est rendu vendredi dans trois pays africains, journée phare de son voyage en Afrique, pour vanter un nouveau regard sur la diplomatie française sur le continent. Emmanuel Macron est arrivé la veille en Angola avant de se rendre au Congo-Brazzaville puis en République démocratique du Congo, bouclant une tournée continentale entamée il y a deux jours au Gabon.

Le président français a rencontré le président angolais João Lourenço à Luanda le vendredi 3 mars, où Emmanuel Macron a pris part à un forum économique centré sur l’agriculture, Plus de 50 entreprises françaises étaient présentes.

Le président français était accompagné de représentants des principaux groupes céréaliers, experts dans le développement des infrastructures comme Meridiam et Total, qui produit des hydrocarbures en Angola mais aussi de l’hydroélectricité.

Des accords de coopération ont été signés pour renforcer le secteur agricole angolais, tandis que ce pays lusophone d’Afrique australe importe la majeure partie de sa nourriture.

« Cela rejoint mon idée d’un partenariat économique entre le continent africain et la France », a expliqué le chef de l’Etat français devant une centaine de participants. C’est-à-dire « relever les défis de l’Angola avec nos propres acteurs et nos propres solutions, plutôt que de venir jeter des solutions toutes faites, et de le faire en défendant respectueusement mais fermement nos intérêts mutuels ».

C’est là, a-t-il ajouté, « où nous croyons en une stratégie de souveraineté alimentaire pour le continent », comprenant « la construction de partenariats équilibrés et mutuellement bénéfiques » et le développement du « Made in Africa » ​​qui doit être la référence ».

La France est présente de longue date dans l’industrie pétrolière angolaise, mais la visite d’Emmanuel Macron est l’occasion d’explorer des coopérations dans d’autres secteurs, notamment un accord pour renforcer la « résilience climatique » du pays. L’agriculture angolaise peut soutenir son secteur du café.

Le président angolais, qui est contesté par l’opposition pour une réélection en 2022, s’inscrit dans la continuité du Mouvement populaire de libération de l’Angola (MPLA), au pouvoir depuis l’indépendance en 1975 et qui est depuis longtemps un parti politique.

Rencontre avec Denis Sassou-Nguesso à Brazzaville
La veille, le président français avait rencontré son homologue centrafricain, Faustin-Archange Touadéra, à Libreville en marge du Sommet sur la conservation des forêts tropicales.

Vendredi, Emmanuel Macron devait s’envoler pour quelques heures vers Brazzaville, où Denis Sassou-Nguesso règne d’une main de fer depuis près de 40 ans, La rencontre risquait à nouveau d’opposer son nouveau logiciel. A la veille de son arrivée, des associations congolaises de défense des droits humains ont fait part de leurs inquiétudes et ont demandé au président français de les transmettre.

Ils ont expressément demandé la libération des généraux Jean-Marie Michel Mokoko et André Okumbi Salissa. Les deux, un ancien chef d’état-major de l’armée et un ancien ministre, ont été condamnés à 20 ans de prison après avoir perdu l’élection présidentielle de 2016.

Une phase délicate en République démocratique du Congo

Emmanuel Macron arrivera à Kinshasa vendredi soir, dernière étape de sa visite. En République démocratique du Congo, ancienne colonie belge de l’autre côté du fleuve Congo, sa visite portera sur la coopération en matière de santé et d’affaires culturelles.

Il visitera samedi l’Institut national de recherche biomédicale, où il rencontrera le professeur Jean-Jacques Muyembe, à l’origine de la découverte du virus Ebola. Il rencontrera également des artistes et entrepreneurs des domaines culturels et créatifs.

Cette étape pourrait être délicate car la France en République démocratique du Congo a été accusée de soutenir le Rwanda plutôt que Kinshasa, qui fait face à une insurrection dans l’est du pays.

Des dizaines de jeunes ont agité des drapeaux russes pour protester contre son arrivée à Kinshasa mercredi. Des correspondants de l’AFP ont relevé qu’une dizaine d’entre eux ont brûlé jeudi un drapeau français devant l’Institut français de Goma, dans l’est du pays.

Emmanuel Macron, soucieux de diversifier les liens de la France avec le continent, a multiplié les voyages vers les pays non francophones depuis son premier mandat (2017-2022).

Cette fois, la ligne rouge de son voyage en Afrique était la volonté de tourner complètement la page de la « Françafrique », avec ses pratiques opaques et ses réseaux d’influence hérités du colonialisme, et de construire un nouveau « logiciel », basé sur « l’humilité » et partenariats de pragmatisme, de la protection de l’environnement à la santé.

« Cette époque française est révolue », a-t-il déclaré jeudi à Libreville, qui a longtemps incarné ces dérives sous la présidence d’Omar Bongo.

« Au Gabon, comme ailleurs, la France est un interlocuteur neutre », a-t-il insisté, alors que l’opposition gabonaise l’accusait de soutenir le fils et successeur d’Omar Bongo, le président Ali Bongo Ondimba, tout au long de l’année électorale.

 

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