Une intervention à Béni, voilà ce que cherche la société civile congolaise. Les crimes perpétrés contre les pauvres populations n’ont fait que décimer des vies humaines. L’hécatombe ne saurait continuer. La société civile a interpellé la procureure générale de la CPI sur l’importance de voir de près ce qui se passe.

Lors de l’ouverture de la 18ème session de l’Assemblée des États partis de la Cour Pénale Internationale (CPI) à la Haye aux Pays-Bas, le cas de la Béni a été évoqué. De là, Fatou Bensouda a été vivement interpellée pour peser de tout son poids.

A noter que 150 membres de la société civile internationale étaient présents à ce sommet de la CPI. Ils sont tous unanimes sur le fait qu’il faut rapidement intervenir à Beni. « Il est très urgent que le bureau de la procureure de la CPI agisse pour identifier les auteurs des massacres à Beni et qu’ils soient immédiatement poursuivis » a déclaré la société civile internationale.

Il faut dire que le groupe armé a annoncé des actions de représailles et ce sont les populations civiles qui ont font les frais. Des attaques attribuées à l’ADF ont entraîné la mort de plus de 100 civils depuis le 05 novembre dernier selon nos sources. L’une des plus violentes incursions armées fut enregistrée à Beni, localité située dans le nord-est de la RD Congo.

Des manifestations dénoncent depuis quelques semaines la « passivité » de l’ONU et des autorités face aux tueries dans cette région.