La paroisse Notre Dame de l’Assomption promodo a été cambriolée avant hier nuit, par des hommes armés. Une importante somme d’argent et une quantité d’ordinateurs sont emportées.
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Dans la nuit du dimanche 25 au lundi 26 octobre 2020, des individus à mains armées ont introduit par effraction les locaux de la paroisse NDA de Koumassi promodo, dans le diocèse de Grand-Bassam au (sud-est). Selon le père Olivier Késsé, curé de la paroisse, plusieurs bureaux de la maison de Dieu ont été fouillés et cambriolés par des individus armés. Il déclare que ces derniers ont « d’ailleurs pris leur temps ».
Sans pouvoir rien faire, les vigiles affirment que les voleurs ont passé approximent 2 heures dans la paroisse NDA de Koumassi pour sillonner de bureaux en bureaux. « Les vigiles nous ont dit qu’ils étaient au nombre de six et sont rentrés dans l’église à 1 heure du matin. Ils avaient camouflé ces armes qu’ils tenaient dans des sachets. Ils sont repartis vers 3 heures » a témoigné le premier vice-président du conseil paroissial.
Les cambrioleurs étant aussi doués, ont su déconnecter le système de sécurité de la paroisse NDA de Koumassi. En effet, c’est le lundi 26 octobre 2020 que le père Késsé a fait le triste constat des traces des voleurs qui ont tout désordonné sur leur passage. Attristé par le fait, le curé n’a pas hésité à faire appel à la police d’où une enquête a été lancée pour déterminer les vraies circonstances du cambriolage.
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En attendant les résultats de l’enquête menée par les autorités sécuritaires d’Abidjan, le curé de la paroisse NDA de Koumassi affirme qu’ils « ont défoncé cinq portes blindées, une porte en grille, les placards, tout saccagé et emporté de l’argent et des unités centrales. Ils ont déconnecté tout le système de sécurité » a-t-il confié avant d’ajouter qu’il « n’y a pas de perte en vie humaine. La paroisse est gardée par deux vigiles d’une société de gardiennage. Les vigiles disent que quand ils les ont vus, ils ont eu peur et se sont cachés. Les enquêtes suivent leur cours normal pour qu’on puisse savoir ce qui s’est réellement passé » a-t-il conclu.