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Burkina Faso : les causes du coup d’Etat du vendredi



Le capitaine Ibrahim Traoré est, depuis le 30 septembre 2022, le nouvel homme fort du Burkina Faso après avoir renversé Paul Henri Damiba.

Membres du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), les nouveaux décideurs du Burkina Faso reprochent au Lieutenant-Colonel Damiba des « choix hasardeux » ayant « progressivement affaibli notre système sécuritaire ».

« Les lourdeurs administratives qui caractérisaient le régime déchu se sont aggravées sous la transition, compromettant ainsi les opérations à caractère stratégique », ajoutent les militaires qui promettent de « poursuivre notre idéal commun avec l’ensemble du peuple burkinabé, à savoir la restauration de la sécurité et l’intégrité de notre territoire ».

En prenant le pouvoir, le lieutenant-Colonel Paul Henri Damiba avait promis de reprendre l’ascendant sur les groupes jihadistes qui déstabilisent depuis 2015 le nord du Burkina Faso. Une promesse qu’il a du mal à tenir malgré les bons points qu’il s’est récemment attribués en faisant le bilan de sa gestion. Mais l’ancien président de la transition n’est pas uniquement perdu par les timides résultats obtenus dans la lutte contre les jihadistes.

Faisant indirectement allusion au récent séjour, au nom de la réconciliation nationale, de Blaise Compaoré à Ouagadougou en provenance de Côte d’Ivoire où il vit en exil depuis sa chute en 2014 suite à un soulèvement populaire, les anciens camarades de Damiba lui en veulent pour avoir « posé des actes de nature à remettre en cause l’indépendance de la justice ». L’ancien président du Burkina Faso a été condamné en avril dernier par un tribunal militaire à perpétuité pour avoir participé à l’assassinat de Thomas Sankara en 1987.

Les putschistes ont décidé de suspendre la Constitution, de dissoudre la charte de la transition de même que le gouvernement et l’Assemblée législatif de transition (ALT).

Notons que parmi les premières mesures des auteurs du coup d’Etat contre le Lieutenant-Colonel Damiba figurent aussi la fermeture des frontières terrestres et aériennes pour compter du 30 septembre à 00 heures jusqu’à nouvel ordre. Ils ont aussi instauré un couvre-feu de 21 heures à 5 heures.

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