Environ 4 800 personnes ont fui leur domicile dans le centre du Nigeria à la suite des attaques meurtrières de dimanche dernier, selon un porte-parole du gouvernement.
Des groupes d’hommes armés à moto ont envahi cinq villages de l’État du Plateau, tirant sur des gens dans toutes les directions et incendiant des maisons pendant le week-end, tuant plus de 100 personnes. Les gens ont fui Kyaram, Gyambau, Dungur, Kukawa et Shuwaka où les agressions ont eu lieu et Nneka Ikem Anibeze, porte-parole du ministre des Affaires humanitaires, a déclaré que la majorité des déplacés sont des femmes et des enfants.
Le ministre nigérian de l’Information a déclaré que ces bandes criminelles armées travaillent avec des rebelles extrémistes islamistes qui sèment la terreur depuis une décennie dans le nord du pays. Confirmant pour la première fois une collaboration dont les analystes de la sécurité ont mis en garde.
Agissant de même, ces « bandits » procèdent à des enlèvements massifs dans les écoles, pillent les villages et tuent ceux qui résistent ou dont les familles ne peuvent payer la rançon.
Le président Muhammadu Buhari a réagi en jurant être « sans pitié » envers ces criminels. Les autorités ont annoncé l’envoi immédiat de produits de première nécessité, tels que de la nourriture, de l’eau et des couvertures pour les personnes récemment déplacées