Le ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, a exprimé son mécontentement en convoquant l’ambassadeur de la République Populaire de l’Algérie au Mali. La raison de cette protestation réside dans les rencontres récurrentes, organisées en Algérie, avec des acteurs considérés par le Mali comme hostiles au gouvernement malien, ainsi qu’avec des groupes signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali.

Le ministre Diop a souligné l’absence d’information ou d’implication des autorités maliennes dans ces rencontres, dénonçant ces actes comme une ingérence dans les affaires intérieures du Mali. Cette action diplomatique vise à exprimer le désaccord du gouvernement malien et à rappeler l’importance de la concertation directe entre les autorités des deux pays pour maintenir des relations bilatérales positives.

Lire aussi : Guinée-Bissau : Le président limoge le Premier ministre huit jours après sa reconduction

Les tensions actuelles soulignent la sensibilité des questions liées à la stabilité et à la sécurité dans la région, mettant en lumière les défis auxquels sont confrontés les pays engagés dans des processus de paix et de réconciliation. La résolution de ces différends nécessitera probablement des discussions et des efforts diplomatiques supplémentaires pour restaurer la confiance et favoriser la coopération entre le Mali et l’Algérie.

Ce mercredi 20 décembre courant, S.EM, Abdoulaye Diop, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale a convoqué l’ambassadeur de populaire de l’Algérie au Mali, pour élever une vive protestation du Gouvernement de la République du Mali, suite aux récents actes inamicaux posés par les Autorités algériennes, sous le couvert du processus de paix au Mali », indique le communiqué consulté par Anadolu.
Selon le document ces rencontres sont de nature à entacher les bonnes relations entre les deux pays. Le chef de la diplomatie malienne a souligné « avec insistance que ces actes constituent une ingérence dans les affaires intérieures du Mali » avant d’inviter la partie algérienne à « privilégier la voie de la concertation avec les Autorités maliennes, seules légitimes pour entretenir des échanges d’Etat à Etat avec les partenaires du Mali ».

Par la même occasion, Abdoulaye Diop a rappelé « le contexte dans lequel le Mali, en assumant toute sa responsabilité d’État souverain, a fait appel à l’Algérie, au regard des liens historiques de fraternité et de confiance mutuelle entre les deux pays, pour assurer le rôle de leadership de la médiation internationale dans le cadre du processus de paix ».