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Côte d’Ivoire : Vincent Toh Bi Irié compare le langage politique français et ivoirien

Vincent Toh Bi Irié est l’une des personnalités politiques les plus influentes sur les réseaux sociaux. Chaque fois qu’il fait des publications, des milliers d’abonnés et pas que des Ivoiriens likent et commentent. Ancien préfet d’Abidjan, Vincent Toh Bi Irié a démissionné en août dernier et qui a fait croire à beaucoup qu’il allait se présenter aux élections présidentielles; ce qui n’était pas finalement le cas. Comme il sait si bien alimenter sa Page Facebook, il s’est amusé à comparer le langage politique de son pays la Côte d’Ivoire à celui de la France.

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Chez nous en Côte-d’Ivoire, il y a une langue française spéciale lorsque nous menons des débats politiques ou d’opinion.

-“Je m’inscris en faux contre vos propos”: chez nous on dit :”regarde un menteur comme ça”

-“Assumez vos propos et vos décisions, Monsieur”: chez nous : “lâche là”

-“Nous combattrons vos idées et vos options”: chez nous : “si tu es garçon, viens on va se mesurer”

-“Si nous perdons les élections, nous aurons au moins tout essayé”. Chez nous :”comment tu penses même que nous on peut perdre des élections”

-“le non respect de la Constitution “. Chez nous : “le viol de la Constitution”. Là, ça fait plus mal, quoi !

-“J’ai pris connaissance de votre projet de société qui me laisse dubitatif”. Chez nous :”j’ai lu votre torchon que vous appelez projet de société”

-“votre gouvernance est marquée par des faits de mégestion”. Chez nous :”vous êtes tous des voleurs”.

-“Votre parti n’a pas prouvé sa capacité à fédérer les aspirations des populations”. Chez nous : “dégagez là”

-“Je ne me suis pas donné la peine de lire votre longue déclaration dont je connais les conclusions déjà”. Chez nous : “qui va lire ce roman là ?”

-“vous êtes partisan dans votre jugement”. Chez nous :”tu racontes quoi là?”

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-“nous connaissons la finalité de votre approche”. Chez nous :”tout ça pour ça?”

-“vous n’êtes mûs que par l’appât du gain”. Chez nous : “de vrais bouffeurs , ces gens-là”.

-“la liberté d’expression devient problématique”. Chez nous :”attends je vais me taire ooh!”

-“le népotisme et le clanisme suscitent la révulsion de vos opposants qui seront tentés de faire de même”. Chez nous : “c’est leur temps; ils n’ont qu’à faire seulement. Pour nous va venir”.

-“nous ne sommes pas ébranlés par vos théories”. Chez nous on dit : “c’est pas ça nous on mange”.

-“il nous revient de façon récurrente que vous voulez prendre vos adversaires de court”. Chez nous on dit :”nous on a vu dans votre jeu depuis “.

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Vincent Toh Bi Irié a continué affirmant que la langue de Molière n’est certes pas facile à manier mais que mais l’éducation au civisme passera également par une certaine éducation politique de fine argumentation et de tolérance au sein d’une certaine classe politique et de la jeunesse. Ceci pour inciter ses compatriotes et surtout les politiciens à reprogrammer le logiciel comme il le dit lui-même.

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