C’est un branle-bas au sein de l’Union Africaine. L’institution présidée par le président sud-africain Cyril Ramaphosa serait gangrénée par des maux. Selon le Magazine Jeune Afrique, un million de dollars (plus de 550 millions de F CFA) aurait disparu des caisses du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP).
Après le constat, une enquête a été lancée afin de mettre la lumière sur cette affaire qui agite assez l’institution. D’après Jeune Afrique, l’enquête a été lancée en interne au sein du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs de l’UA. Tout est mis en œuvre pour retrouver les traces de cette somme disparue. Au même moment, une autre affaire est entrain de secouer l’organisation présidée par Cyril Ramaphosa.
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Un bras de fer est entrain de se dérouler entre les employés du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP) et leurs dirigeants. Les plaignants accusent notamment leurs supérieurs de népotisme, de favoritisme ou de corruption. Les employés ont rédigé des documents en juillet dernier qui faisaient état de « mauvaise gouvernance, corruption, népotisme, favoritisme (…), menaces, chantage, intimidation et renvois arbitraires », au sein de l’Union Africaine.
« Le MAEP devrait être à la pointe de la promotion des valeurs de l’Union africaine comme le respect, la loyauté, l’intégrité, l’impartialité, la transparence, la responsabilité, l’efficacité et le professionnalisme. Pourtant, son secrétariat continental semble aller dans la direction tout à fait opposée », aurait été écrit dans les documents parvenus à la rédaction de Jeune Afrique.
Les documents notent que « le processus de recrutement et de licenciement du secrétariat continental du MAEP est le plus cacophonique et non-objectif que vous trouverez jamais dans les organes de l’Union Africaine ». Les employés ciblent notamment le directeur général du secrétariat, le sud-africain Edward Maloka.
Avec Jeune Afrique