Depuis le 8 juin, une équipe de l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) met au jour une nécropole proche de l’église paléochrétienne de Saint-Pierre-l’Etrier, à Autun (Saône-et-Loire). Sur ce lieu d’inhumation, qui devait être utilisé entre le IIIe et le Ve siècles, près de 150 tombes ont été identifiées, les sépultures se présentant selon des modes très divers : certains défunts ont été enterrés dans des sarcophages en grès, d’autres dans des coffrages en tuiles qui évoquent des pratiques funéraires du Haut-Empire romain, d’autres encore dans des cercueils de bois ou de plomb.
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Très peu d’objets accompagnent les squelettes, comme cela était la coutume dans l’Antiquité tardive. Un des huit cercueils de plomb retrouvés sur le site semble hermétiquement fermé, et les archéologues espèrent que l’individu qu’il contient sera bien conservé ainsi que ses vêtements. L’ouverture de ce cercueil est programmée à la fin de la fouille, qui se terminera aux alentours de la mi-août.