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Une journaliste russe risque la prison pour avoir manifesté contre Poutine



Les enquêteurs russes ont lancé mercredi une enquête pénale contre Marina Ovsyannikova, qui a dénoncé en direct à la télévision l’attaque du président Vladimir Poutine contre l’Ukraine, et placé en détention la journaliste, a indiqué son avocat.

À la mi-juillet, Ovsyannikova a organisé une manifestation d’une seule femme près du Kremlin, tenant une affiche disant « Poutine est un meurtrier, ses soldats sont des fascistes ».
Trois poupées jouets  » imbibées de sang  » étaient posées sur le sol devant elle.
Elle risque désormais jusqu’à 10 ans de prison si elle est reconnue coupable.
« Une affaire pénale a été ouverte », a déclaré à l’AFP l’avocat Dmitry Zakhvatov, ajoutant qu’ils attendaient que les enquêteurs décident d’une mesure provisoire.
Ovsyannikova a été accusée d’avoir diffusé des informations sur les forces armées russes jugées fausses par le gouvernement et passera la nuit en détention provisoire, selon Zakhvatov.
Dans un entretien avec l’AFP la semaine dernière, Ovsyannikova avait exprimé l’espoir que les autorités ne la placeraient pas en détention provisoire car elle a deux enfants.
Écrivant sur l’application de messagerie Telegram plus tôt dans la journée, Ovsyannikova a déclaré que 10 membres des forces de l’ordre avaient fait une descente chez elle à 6h00 (03h00 GMT).
« Ils ont fait peur à ma jeune fille », a-t-elle ajouté.
En mars, Ovsyannikova, alors rédactrice en chef à la télévision Channel One, s’est fait connaître lorsqu’elle a fait irruption sur le plateau de son journal phare Vremya (Time), tenant une affiche indiquant « No War » en anglais.
La critique de la décision de Poutine d’envoyer des troupes en Ukraine a été pratiquement interdite en Russie, et sa protestation a fait la une des journaux du monde entier.
Le président français Emmanuel Macron a proposé à Ovsyannikova, qui a travaillé pour la télévision d’État russe pendant 19 ans, l’asile ou d’autres formes de protection consulaire.
Poutine a lancé l’attaque contre l’Ukraine après une répression historique de l’opposition, avec le haut critique du Kremlin Alexei Navalny en prison et ses organisations politiques interdites.

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