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Un juge égyptien condamné à mort pour le meurtre de sa femme présentatrice de télévision



La justice égyptienne a condamné mardi à mort un juge pour le meurtre de sa femme, a confirmé une source judiciaire à l’AFP.

Le tribunal correctionnel de Gizeh, près du Caire, a condamné à mort Ayman Hagag et un complice pour « homicide volontaire » en juin sur la personne de Shaima Gamal, une présentatrice de télévision, selon cette source.

Selon la loi égyptienne, la peine de mort sera soumise à l’avis purement consultatif du mufti de la République avant d’être confirmée ou infirmée dans un verdict définitif attendu le 11 septembre.

Fin juin, Ayman Hagag, juge au Conseil d’Etat, signale la disparition de sa femme de 42 ans, Shaima Gamal.

Début juillet, le parquet a annoncé la mise en examen du mari ainsi que d’un autre homme, un « complice » qui s’est livré aux autorités pour témoigner de son implication dans le meurtre et qui a permis d’identifier le lieu où se trouvait la victime. enterré.

La semaine dernière, le bureau du procureur a annoncé qu’il avait détenu un étudiant pour le meurtre d’une camarade de classe qui avait refusé ses avances, deux mois après qu’un meurtre similaire avait provoqué l’indignation dans le pays.

Fin juillet, un tribunal avait demandé de retransmettre en direct l’exécution du meurtrier d’une étudiante poignardée à mort devant son université en juin pour « dissuader le plus de monde possible ».

Les Égyptiennes se disent régulièrement exposées à la violence et lésées par la loi dans un pays où l’islam rigoriste gagne du terrain depuis les années 1970.

Selon les autorités, près de huit millions de femmes avaient subi en 2015 des violences de la part d’un conjoint, d’un proche ou d’un inconnu dans l’espace public.

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