L’ancien président des États-Unis, Donald Trump, a suscité la controverse avec ses récentes remarques, jurant qu’il y aurait un « bain de sang » s’il ne parvenait pas à se faire réélire en novembre.

Lors d’un rassemblement dans l’Ohio au cours du week-end, Trump a souligné l’importance de l’élection présidentielle à venir, la qualifiant de « date la plus importante » de l’histoire des États-Unis. Il a mis en garde contre les conséquences désastreuses qu’entraînerait sa non-réélection pour un second mandat.

Des mots forts de Donald Trump sur les politiques commerciales

Dans son discours, Trump a tenu des propos virulents à l’égard du président chinois Xi Jinping, menaçant d’imposer des droits de douane élevés sur les voitures fabriquées au Mexique s’il remportait l’élection. Il a affirmé qu’une non-réélection aurait des répercussions catastrophiques pour le pays, parlant d’un « bain de sang ».

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Exprimant ses doutes quant à l’intégrité du processus électoral, Donald Trump s’est inquiété de la possibilité d’organiser d’autres élections dans le pays s’il ne remportait pas la victoire en novembre. Il a qualifié d' »otages » les personnes incarcérées pour leur implication dans l’attentat du 6 janvier 2021 contre le Capitole, s’engageant à donner la priorité à leur traitement dès son entrée en fonction.

Remarques controversées sur l’immigration et la religion

L’ancien président a également fait des remarques controversées sur les immigrés sans papiers, affirmant que certains d’entre eux n’étaient « pas des personnes », tout en reconnaissant que de telles déclarations étaient critiquées par la « gauche radicale ». En outre, il a exhorté les catholiques à ne pas voter pour le président Joe Biden, qui est de la même confession.

En réponse aux remarques de Donald Trump, la porte-parole de sa campagne, Karoline Leavitt, a défendu sa position en déclarant que les politiques de M. Biden auraient un impact négatif sur l’industrie automobile et les ouvriers de l’automobile. En revanche, le porte-parole de la campagne du président Biden, James Singer, a condamné la rhétorique de Trump, soulignant le rejet de l’extrémisme et de la violence par le peuple américain.