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Turquie : Ankara se soucie de ses détroits



 

Le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, a déclaré que son pays avait mis en garde la communauté internationale contre le passage de navires de guerre dans ses détroits depuis le début de la guerre entre la Russie et l’Ukraine. Il a indiqué le 27 février qu’Ankara avait mis en œuvre un pacte international sur le passage naval vers la mer Noire.

 

En vertu de la Convention de Montreux de 1936, la Turquie contrôle les détroits des Dardanelles et du Bosphore qui relient la Méditerranée et la mer Noire et peut limiter le passage des navires de guerre en temps de guerre ou en cas de menace.

Cependant, la Turquie n’a encore reçu aucune demande d’aucun pays pour que des navires de guerre traversent les détroits turcs depuis le début de la guerre russo-ukrainienne la semaine dernière. De son coté, Kiev a demandé la semaine dernière à Ankara d’activer le pacte international et d’empêcher le transit de navires de guerre russes de la Méditerranée vers la mer Noire. Le détroit du Bosphore et celui des Dardanelles relient la mer Égée (une partie de la Méditerranée), Marmara (la mer intérieure de la Turquie) et la mer Noire, cette dernière à partir de laquelle la Russie a lancé une incursion sur la côte sud de l’Ukraine.

« Nous avons alerté les deux pays de la région sur la nécessité de ne pas laisser passer de navires de guerre dans la mer Noire. Nous appliquons la Convention de Montreux », précise le chef de la diplomatie turc Mevlut Cavusoglu. Au moins six navires de guerre russes et un sous-marin auraient transité par le détroit turc ce mois-ci. L’annonce de Cavusoglu est intervenue peu de temps après que le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré le même jour que son gouvernement utiliserait l’autorité accordée à Ankara par la convention de Montreux concernant le trafic maritime dans ses détroits d’une manière qui empêchera la crise de s’aggraver.

Par ailleurs, il a réaffirmé que la Turquie ne va pas rompre ses relations avec la Russie ou l’Ukraine. « Nous ne compromettrons pas nos intérêts nationaux. Mais nous ne négligerons pas les équilibres régionaux et mondiaux. Nous disons que nous n’abandonnerons ni l’Ukraine ni la Russie » s’est -il expliqué.

Pour rappel, membre de l’OTAN, la Turquie a cherché à équilibrer ses engagements occidentaux ainsi que ses liens étroits avec Moscou et jusqu’au 27 février n’avait pas qualifié la situation en Ukraine de guerre. Pour preuve, Erdogan a affirmé le 28 février qu’il considérait l’attaque de la Russie contre le territoire ukrainien comme inacceptable et a appelé à des négociations de bonne foi de toutes les parties.

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