Artiste, compositrice et interprète togolaise, Victoire Biaku est la lauréate de la 2e édition du télé-crochet The Voice Afrique Francophone. Le feu des projecteurs est rivé sur sa carrière depuis quelques jours après les brillantes prestations de ses pairs Foganne et Kessi dans la saison 3 de la même émission de laquelle elle est repartie avec des promesses .

Victoire Biaku évolue dans la world music. Celle-là qui a pris goût à la musique dès son enfance, voyait son plus grand vœu se concrétiser lorsqu’elle remportait la coupe de The Voice Afrique Francophone en 2018. A la vue des promesses qui lui ont été faites suite à sa victoire, la jeune togolaise voyait une brillante carrière se profiler à son horizon avec Universal Music Africa comme maison de production.

Alors que The Voice Afrique Francophone a fait des Togolais ses victimes après l’élimination des ambassadeurs Kessi et Foganne, le public a remis sur la table le cas de la lauréate de la saison 2. C’est avec amertume que les mélomanes togolais font remarquer sur la toile que Victoire Biaku ne jouit pas de tout ce que cette émission lui a promis.

Universal music avait promis à Victoire un suivi et un encadrement, autrement dit une prise en charge totale de l’ artiste afin que celle-ci sorte un album. Mais la carrière de la jeune pépite montre un abandon de cette maison de production. Mis à part le morceau « Bandit » sur lequel l’artiste togolaise a été assistée par la boîte de production, plus aucun soutien. Son deuxième single « Somebody great » a été présenté au public par ses propres moyens.

Le doute des Togolais a d’ailleurs été confirmé par la concernée elle-même. En effet, Victoire Biaku, dans un direct ce vendredi 7 mai, a révélé que The Voice Afrique Francophone l’a laissée en plant. Elle dit ouvertement n’avoir rien reçu comme argent. « Comprenez bien aujourd’hui que je n’ai pas reçu d’argent. Pas un franc », révèle l’artiste.

Et de clarifier : « Je suis en autoproduction. J’y vais à mon rythme avec les moyens de bord. Je ne vais pas abandonner. Continuez par m’apporter votre soutien ».