Amnesty International a récemment mis en lumière les préoccupations liées à l’impact négatif de TikTok sur la santé mentale des jeunes utilisateurs, en particulier ceux déjà vulnérables sur le plan mental.
Dans un rapport publié par l’organisation, le réseau social est accusé d’amplifier la suggestion de contenus liés à la dépression, à l’automutilation et au suicide.
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Katia Roux, chargée de plaidoyer « Libertés » pour Amnesty International France et spécialisée en technologies et droits humains, a qualifié le réseau social d’ « espace toxique et addictif pour les enfants« .
Elle souligne que la plateforme aggrave les problèmes de santé mentale existants chez les jeunes utilisateurs. L’étude de l’ONG se concentre sur le fil « Pour toi » de TikTok, qui offre du contenu par défaut adapté aux centres d’intérêt de chaque utilisateur.
Selon Amnesty, le « fil Pour Toi » de TikTok encourage l’automutilation et les idées suicidaires. Avec environ 21 millions d’utilisateurs en France, dont les moins de 18 ans passent en moyenne deux heures par jour sur l’application, l’impact potentiel sur la santé mentale des jeunes est grand.
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Katia Roux dénonce le fait que les vidéos liées à la santé mentale véhiculent une image romantique de la dépression ou du suicide.
L’organisation souligne la nécessité de réformer le système de recommandation de TikTok, en mettant l’accent sur la modification des algorithmes qui favorisent la propagation de contenus sensibles.
Elle insiste sur l’importance d’allouer des ressources à la modération, tout en soulignant que ce réseau social collecte des données personnelles pour personnaliser les contenus et maintenir les jeunes utilisateurs sur la plateforme.
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Pour résumer, Amnesty International appelle à des changements dans la manière dont ce réseau social gère et recommande le contenu, mettant en garde contre les conséquences dramatiques potentielles pour la santé mentale des jeunes utilisateurs.