En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 Découvrez nos offres pour annonceurs - Publicité 4 Publicité 4 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 Visitez 3Vision Group - Publicité 3 Publicité 3 banner Publicité 3

Stade Rennais : les points forts et les faiblesses du Betis



Un collectif rodé

La plupart du temps en 3-5-2 parfois en 4-2-3-1, le Betis est une équipe dont les rouages sont particulièrement bien huilés. Le plan de jeu est clair : enchaîner les séquences de possession jusqu’à trouver la faille. Mais pas que, puisqu’elle sait aussi s’adapter et adopter un jeu plus direct quand la situation l’exige. Les phases de transition sont fluides, avec des défenseurs qui participent et sont à l’origine des actions, avant de déléguer à leurs milieux qui trouvent assez facilement les joueurs d’attaque. Le squelette et la philosophie de l’équipe sont les mêmes depuis l’année dernière, et même si de nouvelles pièces de qualité se sont ajoutées cet été, l’équipe pratique le même football.

Des individualités au top

Il faut dire que le collectif de Quique Setién tourne bien parce que les individualités brillent. Même lorsque certains cadres ont un coup de moins bien, d’autres prennent le relais. Difficile de ne pas parler de Sergio Canales, qui est l’un des tous meilleurs joueurs de Liga en ce moment. L’Espagnol dicte le ton du jeu, distille des caviars à ses attaquants et s’est découvert une nouvelle facette cette saison : celle de buteur. Bien épaulé par Giovani Lo Celso, un peu moins en vue en ce début d’année 2019 mais toujours redoutable à la dernière passe et précieux dans la construction du jeu. Un autre ancien de Ligue 1 brille en Andalousie, dans le secteur défensif cette fois : Aïssa Mandi. L’international algérien continue son ascension vertigineuse et s’affirme comme l’une des références au poste de défenseur central en Espagne, étant serein dans les labeurs défensifs et à l’aise balle au pied. D’autres joueurs comme Joaquin (oui, l’ancien de Valence qui va sur ses 38 ans !) ou Junior Firpo sont aussi capables de créer du déséquilibre sur les côtés.

Un banc assez fourni

Lorsque Quique Setién aligne son équipe type, son banc de touche continue d’avoir fière allure, avec des joueurs capables de faire la différence lorsqu’ils entrent en cours de jeu. C’est par exemple le cas de l’attaquant Sergio Leon, souvent utilisé comme joker offensif, redoutable par ses appels et sa capacité à conclure les actions. Compliqué de ne pas mentionner la dernière recrue phare des Beticos, le petit prodige mexicain Diego Lainez, arrivé cet hiver. Le joueur de 18 ans n’a pas encore vraiment eu le temps de se montrer, mais nul doute qu’il entrera en jeu si les choses se corsent pour les Sévillans. Cristian Tello est aussi un joueur qui a tendance à mettre le feu dans une défense grâce à sa vitesse et sa bonne frappe de loin. Et qui sait, attention à Jesé Rodriguez…

La meilleure ambiance d’Espagne ?

Une grande équipe a besoin d’être soutenue par un grand public. S’il est encore trop présomptueux de parler du Betis comme d’une grosse écurie, force est de constater que son public est lui à la hauteur de ce qui se fait de mieux en Europe, et même à niveau mondial. Pour leur match au Benito Villamarin, les Bretons doivent s’attendre à une ambiance très chaude. Elle ne leur sera pas hostile, puisque les fans andalous sont avant tout derrière leur équipe, mais elle risque de surbooster les hommes de Quique Setién. Un public fidèle et toujours présent, et qui se fait entendre dans cette grande enceinte, dont l’architecture aide à « retenir » le bruit.

Les faiblesses du Betis

Des problèmes à la finition

Quelqu’un qui ne regarde pas les matchs du Betis peut se demander comment une équipe que l’on présente comme aussi joueuse marque finalement aussi peu. Les Verdiblancos ne font effectivement pas partie des meilleures attaques de Liga, avec vingt-six buts marqués en vingt-trois journées, et plus de buts encaissés que de réalisations ! Et pour cause, ils ont de grands problèmes pour conclure les actions, avec un Loren Moron et un Sergio Leon souvent maladroits. L’équipe a une certaine facilité à construire des actions, mais une fois dans les derniers mètres adverses, elle manque parfois de solution. C’est d’autant plus le cas lorsque les hommes de Quique Setién affronte des équipes qui défendent très bas.

Des lacunes en défense à cause du système

Le Betis a des défenseurs qui, individuellement, sont de qualité. Mais c’est aussi une équipe qui joue très haut, avec des latéraux/pistons qui font pratiquement office d’ailiers et des défenseurs centraux qui sont dans la moitié de terrain adverse sur les phases offensives ! Forcément, ça laisse énormément d’espaces derrière, et il faut aussi signaler que William Carvalho, la sentinelle, est loin d’être un joueur rapide. Le Betis encaisse ainsi très souvent sur contre-attaque, puisque dès qu’il perd le ballon au milieu il peut se retrouver en situation d’égalité ou d’infériorité numérique face aux attaquants adverses. Les Rennais, particulièrement rapides devant, devraient pouvoir avoir quelques situations intéressantes. On notera également l’absence de Marc Bartra face aux Bretons, joueur particulièrement important dans la construction du jeu puisqu’il est la première rampe de lancement des offensives andalouses.

Un grand manque d’expérience en Europe

Si on regarde le onze titulaire du Betis, on s’aperçoit que beaucoup de joueurs ont l’habitude des joutes européennes. C’est le cas de Marc Bartra, qui sera a priori absent, de William Carvalho, de Joaquin et Guardado dont la titularisation n’est pas assurée à 100% et, dans une moindre mesure, de Giovani Lo Celso ou de Sergio Canales. Mais bon nombre de joueurs titulaires, comme Junior Firpo (piston gauche), Pau Lopez (le gardien) ou Loren Moron (l’attaquant de pointe) n’ont jamais disputé de compétition européenne. Quique Setién lui même n’a jamais entraîné d’équipes européennes avant cette saison. On peut donc imaginer que chez certains joueurs, les jambes risquent de trembler un peu, et que ce manque d’expérience pourrait se faire sentir en fonction des différents faits de match.

Rejoignez DOINGBUZZ PREMIUM

Découvrez un monde de contenus exclusifs et d'opportunités.

Accédez Maintenant

Lancez-vous dans une nouvelle aventure avec DoingBuzz

Découvrez une multitude d'offres d'emploi et de bourses d'études adaptées à votre parcours.

doingbuzz DIRECT